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Accueil > Actualités > Mobilité > "Il est temps de dépoussiérer la loi sur les transports intérieurs" (Fnaut)
MOBILITÉ

"Il est temps de dépoussiérer la loi sur les transports intérieurs" (Fnaut)

PUBLIÉ LE 10 JANVIER 2017
LA RÉDACTION
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Faut-il dépoussiérer la loi d'orientation des transports intérieurs (Loti) ? Oui, d'après la Fnaut. "Cette loi a vieilli, elle a trente ans. La mobilité s'est depuis profondément transformée. Les besoins ont évolué. De nouvelles pratiques, de nouvelles techniques, de nouvelles méthodes de gestion sont apparues. Si elle a constitué à une époque un progrès considérable, en gérant plus rationnellement le secteur des transports, elle n'a pas permis d'enrayer sa contribution à la crise écologique et n'a pas enclenché les transferts modaux que nous défendons", souligne Bruno Gazeau, président de la Fnaut.L'idée d'actualiser cette loi a émergé au printemps 2016 lors de la dernière conférence environnementale, à l'issue de laquelle Manuel Valls, alors Premier ministre, avait annoncé la mise en chantier d'une loi d'orientation de la mobilité intérieure (Lomi).Toiletter la loiRestée lettre morte depuis, elle n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd : la Fnaut y voit l'occasion de "moderniser et rationaliser l'organisation des déplacements". Il y aurait, selon elle, de quoi faire pour adapter cette loi fondamentale d'organisation des services terrestres de transport aux évolutions de la mobilité, pour clarifier par son biais "les relations entre État, autorités organisatrices et opérateurs, introduire des mesures organisationnelles concernant l'intermodalité, le numérique, les déplacements transfrontaliers, la complémentarité des modes, la concurrence intramodale, etc". Il suffit de prendre l'intermodalité : "Elle n'existait pas ou peu il y a trente ans. Une nouvelle loi devrait affirmer ce principe d'intermodalité en matière d'itinéraires, d'horaires, de pôles d'échanges, d'information, de tarification et de billettique", estime Jean Sivardière, vice-président de la fédération.Autres principes directeurs qu'une loi toilettée devrait réaffirmer : le droit à la mobilité pour tous, la complémentarité des modes, la structuration par le transport ferroviaire de la mobilité à moyenne et longue distance, la coopération entre autorités organisatrices (Etat-régions, régions-métropoles), etc. Son verdissement s'avère aussi nécessaire : "Elle doit être 'écologisée' pour en faire un outil de la transition énergétique et écologique", poursuit Jean Sivardière.Gouvernance, concurrence, consultation des usagersDans le détail, la Fnaut fait assaut de propositions qu'une telle loi pourrait contenir. Par exemple elle suggère, en lien avec l'enjeu d'aménagement du territoire, que toute implantation de grand équipement public, commercial ou de zone industrielle ne soit plus réalisée "à plus de 500 mètres d'un axe structurant de transport collectif existant ou programmé". "Cela semble évident, pourtant des élus continuent de vouloir créer des gares déconnectées du réseau classique. Des dizaines de projets vont dans ce sens, à Evreux, Montauban ou Agen", liste Jean Sivardière.Elle réclame également plus de transparence et de consultation des usagers dans la gouvernance des transports urbains. Favorable à l'écotaxe poids lourds, "qui doit être rétablie par l'Etat ou à l'initiative des Régions", elle pose aussi la question de l'intérêt d'en créer une pour les autocars. Enfin, face au développement exponentiel du covoiturage et des plateformes de l'économie collaborative, la Fnaut s'interroge sur les indemnités perçues dans ce cadre par les covoitureurs : "Par équité concurrentielle, elles doivent être taxées". Quant à l'indemnité kilométrique vélo (l'IKV, voir nos articles de septembre 2016 et mars 2016 sur le sujet), elle doit être revue pour devenir plus incitative à l'usage du vélo lors des déplacements domicile-travail.Morgan Boëdec
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