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MOBILITÉ

Mobilité : la jeune pousse Wever intègre Transdev à son capital

PUBLIÉ LE 23 MAI 2019
EVA GOMEZ
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Mobilité : la jeune pousse Wever intègre Transdev à son capital
Ce jeudi 23 mai, la start-up de mobilité Wever annonce intégrer à son capital le groupe Transdev, à hauteur de 10%. Cette solution propose aux entreprises et collectivités un diagnostic mobilité établi par les usagers eux-mêmes, afin de répondre au plus près de leurs besoins.

Créée en 2015, la jeune pousse Wever se présente comme « la première plateforme de pilotage de la mobilité et du changement des comportements ». Ce jeudi 23 mai, elle annonce l’intégration à hauteur de 10% de son capital, de l’opérateur et intégrateur de mobilités, Transdev. « Notre vision commune est que nous sommes convaincus qu’il est inutile de présenter des solutions de mobilité à ceux qui n’en n’ont pas exprimé le besoin », explique Julien Réau, directeur innovation et produits France Transdev. En effet, Wever se concentre sur la compréhension et la connaissance des expériences de mobilité.

« Au départ, nous avons voulu comprendre pourquoi le court-voiturage ne fonctionnait pas et nous avons mis en place un questionnaire qui a révélé que chaque personne à ses propres moyens de transports et que son expérience mobilité est très personnelle », soutient le co-fondateur de la start-up, Thomas Côte. Ainsi, Wever propose aux entreprises et des collectivités d’établir, en trois mois, un diagnostic de leurs services de mobilité en interrogeant les salariés ou citoyens concernés sur leurs habitudes de déplacement et sur les difficultés rencontrées. « Les données de mobilité sont souvent vues comme un flux statistique anonyme, mais Wever va à l’inverse et ne s’intéresse qu’aux déclarations des gens, pour leur permettre de co-construire leur mobilité », indique Thomas Côte. La jeune pousse établit des préconisations autour de quatre grands axes : la sensibilisation, la suppression de trajets ( co-working, télétravail), le développement d’alternatives (vélo, navette, covoiturage...) et les déménagements (mise en place, anticipation).

Un diagnostic et des préconisations fondées sur les besoins

L’approche de Wever se décompose en trois étapes : Wediag, l’application qui permet aux usagers de faire leur diagnostic mobilité, via un questionnaire qui est restitué aux clients sous forme d’un tableau offrant une vision globale de la situation ; Wemoov, qui est une modélisation des offres de mobilité qui existent et de celles qui pourraient exister. « Rappeler les infrastructures et offres existantes est important, car il y a un écart entre ce que déclarent les gens et ce qui existe. Par exemple, un arrêt de bus invisible ou mal situé peut être considéré comme inexistant par les usagers », souligne Thomas Côte. Enfin, Wejoy est un système de fidélisation qui récompense l’usager avec des bons d’achat notamment.  

Ainsi, Wever intervient auprès des entreprises dans la mise en œuvre de leurs plans de mobilité ou de mobilité inter-entreprises, et auprès des collectivités dans le cadre des nouvelles réglementations induites par la future loi d’orientation des mobilités, tout en effectuant des cadrages budgétaires. « Nous intervenons également auprès de centres d’événementiels tels que des stades », ajoute le co-fondateur de la jeune pousse.

Améliorer l’expérience mobilité

« La connaissance du client permet de travailler les offres, de les optimiser et de les adapter aux besoins réels. Mais également d’améliorer l’expérience de la mobilité, qui est prioritaire dans le développement de nouveaux modes de mobilité », estime Hubert Joseph-Antoine, directeur stratégie, environnement et change Transdev. « Comprendre les freins au développement de telle ou telle mobilité nous est précieux, c’est en cela que Wever nous intéresse, et la combinaison de nos méthodes de travail va permettre de fournir de meilleures solutions à nos clients », ajoute-t-il.

Wever compte déployer sa solution partout en France et à l’international. La start-up « va prochainement se rendre aux Etats-Unis grâce au programme Ubimobility organisé par Business France en partenariat avec Bpifrance, pour une immersion de deux semaines au cœur de l’industrie automobile américaine de Detroit à San Francisco, le berceau des technologies numériques », se réjouit Thomas Côte. Dans l’hexagone, cette solution a déjà convaincu des groupes tels que GRDF, la RATP, BVA, Aéroports de Lyon ou encore la métropole Nice Côte-d’Azue et le CNRS.
Pixabay / DR
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