« Accessible aux professionnels et aux particuliers, ce service favorise le développement de la logistique urbaine zéro émission tout en soutenant la reprise économique », se félicite Clem’ dans un communiqué annonçant l’ouverture des réservations de son service d’autopartage de véhicules utilitaires légers électriques à Paris. Celui-ci sera disponible dès le 6 juillet et les réservations seront ouvertes ce mercredi 1er juillet, sur la plateforme clem.mobi ou via l’application mobile Clem Mobi.
« Clem’ opérera, dès cet été, 54 véhicules (Kangoo ZE et e-NV200) sur 54 stations (ex AutoLib), répartis dans les 20 arrondissements parisiens », précise Clem, qui utilise les bornes ex-Autolib’. A terme, 100 stations et plus de 300 véhicules seront disponibles sur l’ensemble du territoire francilien.
Un retour d’expérience positif
« Pour ce projet, Clem’ s’est appuyé sur les retours très positifs qu’il a obtenus lors de l’expérimentation du service « VULe partagés » : menée en 2017 et 2018 par La Ville de Paris et la Région Ile-de-France avec l’Ademe, elle proposait 10 véhicules utilitaires légers électriques en autopartage sur 5 stations de charge pour les commerçants et artisans du quartier de Montorgueil », rappelle l’opérateur Clem’. En moyenne, 20 usagers ont été inscrits pour chaque véhicule, permettant environ 4000 euros d’économie par an par rapport à l’utilisation de son propre véhicule.
Ce nouveau service propose plusieurs offres tarifaires dès la demi-heure :
- Flex : sans abonnement, 4,5 euros la demi-heure, et le forfait journalier à partir de 39 euros.
- Garantie : abonnement de 70 euros par mois et 20% de réduction sur les réservations.
- Premium : abonnement de 200 euros par mois et 40% de réduction sur les réservations.
« Clem’ propose également des solutions sur-mesure aux grands comptes sur devis », est-il précisé.
Adapter le commerce et l’artisanat au « monde d’après »
Le fondateur de Clem’, Bruno Flinois, explique qu’après la crise sanitaire liée au Covid-19, « commerçants et artisans doivent se réinventer afin de tenir compte des nouvelles règles sanitaires imposées, de la concurrence de géants du e-commerce et de l’émergence de nouveaux modes de consommation, en particulier dans les hyper-centres urbains. L’accès de tous à la maîtrise de l’approvisionnement et de la livraison est un atout évident pour garder la richesse et la convivialité du commerce de proximité et ne plus opposer petit commerçants et géants de l’e-commerce », estime-t-il.