Dans le cadre du plan France Relance, le gouvernement a attribué une enveloppe de 175 millions d’euros en faveur du développement du transport fluvial.
Ces moyens seront consacrés à la modernisation des infrastructures fluviales sur l’ensemble du réseau de Voies Navigables de France (VNF) afin de contribuer à l’essor de ce mode de transport bas carbone, qui a permis en 2019 l’acheminement de 56,3 millions de tonnes de marchandises, soit une croissance de près de 10 %, la meilleure croissance tous modes confondus.
Cette dotation au titre du plan de relance sera mise en place en 2021 et 2022 et s’ajoutera aux budgets consacrés au fluvial par l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport en France (AFITF) pour ces 2 exercices.
Ainsi, le plan de relance permettra, avec les autres ressources de VNF, de porter la capacité d’investissement de l’établissement à plus de 300 millions d’euros pour chacune des deux prochaines années, prolongeant l’augmentation du programme d’investissement de ces dernières années, passé de 155 millions d’euros en 2019 à 214 millions d’euros en 2020.
Transport, logistique, aménagement du territoire
VNF va ainsi pouvoir planifier à court terme des travaux supplémentaires qui vont directement contribuer à l’amélioration de la qualité du service dans ses 3 missions : soutenir le développement du transport fluvial, concourir à l’aménagement du territoire et au développement des activités autour des canaux et des fleuves et agir en faveur de la gestion de l’eau et de la biodiversité.
Les crédits alloués contribueront au développement du transport et de la logistique, à hauteur de 40 millions d’euros, à l’aménagement et au développement des territoires en sécurisant et fluidifiant le trafic des bateaux de plaisance, pour près de 60 millions d’euros, aux actions menées en faveur de la gestion hydraulique, de la sécurité des ouvrages hydrauliques et la préservation de la biodiversité, pour près de 40 millions d’euros.
VNF planifie ainsi la réalisation de plus de 100 projets de maintenance et de modernisation du réseau (rénovation d’ouvrages, restauration de digues ou de berges, automatisation d’écluses, etc). Une partie de l’enveloppe servira à moderniser le fonctionnement de l’établissement par le déploiement de la fibre optique sur le réseau, qui contribuera à faciliter la gestion des infrastructures notamment.