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MOBILITÉ

Le ferroviaire serait capable de remplacer les lignes aériennes intérieures en France

PUBLIÉ LE 17 JUIN 2021
ABDESSAMAD ATTIGUI
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Le ferroviaire serait capable de remplacer les lignes aériennes intérieures en France
L’absorption du trafic aérien journalier serait possible pour 21 des 23 lignes de moins de 4h.Crédits : Pixabay
Alors que les sénateurs examineront l’article 36 du projet de loi Climat et résilience, sur la fermeture des lignes aériennes intérieures en cas d’alternative en train de moins de 2h30, le Réseau Action Climat publie une étude sur la faisabilité de l’absorption des voyageurs des vols métropolitains par le train.

« On assume le fait qu’on a un certain nombre de territoires enclavés en France, dont le seul moyen d’y arriver est l’avion. On ne veut pas les mettre en difficulté, surtout actuellement », déclarait en février 2021, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, sur les ondes de France Inter. Le Réseau Action Climat, a vérifié la véracité de ces propos en menant une étude avec le bureau d’études Egis Rail, sur la performance du train vis-à-vis de l’avion sur les trajets métropolitains.

Ce rapport vient montrer que « la proposition initiale de la Convention Citoyenne pour le Climat de supprimer les vols en cas d’alternative en moins de 4h peut être facilement mise en œuvre, sans impact majeur sur l’offre de train et les usagers ». Conclusion : les données démontrent que l’ensemble des voyageurs aériens des 23 lignes pour lesquelles se trouve une alternative en train en moins de 4h, « pourrait être reporté sur le train, tant à l’échelle de la journée entière qu’en heure de pointe », précise le Réseau Action Climat.

« L’absorption du trafic aérien journalier serait ainsi possible pour 21 des 23 lignes de moins de 4h, sans aucune modification de l’offre ferroviaire. Les 2 lignes restantes (Paris-Biarritz, Lyon-Rennes) seraient elles aussi en mesure d’absorber le trafic aérien journalier si des rames TGV de plus grande capacité étaient mises en service », peut-on lire dans l’étude.

Quant aux lignes de plus de 4 heures, selon le rapport il suffirait de renforcer l’offre avec des créneaux horaires supplémentaires « très tôt le matin », en développant de trains de nuit, ou encore avec l’amélioration ponctuelle de la performance du réseau.
 
Des gains écologiques sans perte de confort

« L’élargissement du champ de la fermeture des lignes de 2h30 à 4h permettrait de multiplier par 3 le bénéfice climatique de la mesure ». Cela engendrerait également une réduction des émissions de carbone issues des vols métropolitains « de 33,2 % contre 11,2 % ».

Cette alternative pourrait-elle se traduire par des coûts plus élevés ? Sur l’ensemble des critères temps, coûts, et confort des usagers, la performance du « train est supérieure ou comparable à celle de l’avion », rétorque le rapport.

L’étude démontre que le temps de trajets total sur les liaisons entre 3h et 4h, serait « moindre ou très proche de celui de l’avion », avec une différence estimée à moins de 40 minutes. Le coût ne serait également pas plus élevé, même « si la comparaison du coût des billets d’avion et de train demanderait plus d’approfondissement ». Et les usagers ne perdraient pas en confort.

Des recommandations à suivre 

Par ailleurs, le Réseau Action Climat a proposé dans son rapport quelques recommandations. Parmi celles-ci : la généralisation de l’offre combinée « Train + Air » sur toutes les liaisons concernées ; la suppression de l’exonération pour les lignes aériennes intérieures comprenant une majorité de passagers en correspondance ; le développement des connexions directes entre les gares régionales et l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle ; et renforcer la transparence sur le bilan environnemental des différents modes de transport.
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