Poursuivant la construction de son écosystème d’hydrogène bas carbone dans le bassin industriel normand, Air Liquide a annoncé sa décision d’investir 50 millions d’euros dans une nouvelle chaîne logistique de conditionnement et d’acheminement d’hydrogène aux stations services sur l’Axe Seine, pour accompagner l’accélération de la mobilité bas carbone.
Le nouveau site de conditionnement sera alimenté en hydrogène renouvelable par l’électrolyseur Air Liquide Normand’Hy en construction, d’une capacité de 200 MW. Cet investissement contribuera à la décarbonation de l’industrie et la mobilité en Normandie et en Ile-de-France.
Le développement de cette chaîne logistique permettra d’accompagner la croissance du nombre de véhicules hydrogène en circulation sur l’Axe Seine, du Havre jusqu’en Ile-de-France, comme les taxis hydrogène, les flottes d’entreprises de véhicules utilitaires légers, ainsi que la mobilité lourde avec les bus et camions hydrogène. S’appuyant notamment sur des partenariats de long-terme, dont un contrat de fourniture d’hydrogène renouvelable à la flotte de véhicules de la société HysetCo, Air Liquide va dédier environ un quart de la capacité de production de l’électrolyseur Air Liquide Normand’Hy à la fourniture d’hydrogène renouvelable pour la mobilité décarbonée sur l’Axe Seine. Cela représente l’équivalent de la consommation de 500 camions à hydrogène ou 10 000 véhicules légers.
Les trois autres quarts des capacités de production d’Air Liquide Normand’Hy sont destinés à alimenter en hydrogène renouvelable et bas carbone des clients du bassin industriel normand dont la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville. Le réseau hydrogène d’Air Liquide en Normandie comprend déjà deux unités de production d’hydrogène - celle située au sein de la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville et celle de Port-Jérôme, sur laquelle le Groupe a installé sa solution de captage de CO₂ CryocapTM en 2015.