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Accueil > Actualités > Politiques > Anne Bringault Directrice des Amis de la Terre
POLITIQUES

Anne Bringault Directrice des Amis de la Terre

PUBLIÉ LE 1er JUILLET 2008
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
1 Le Grenelle de l'environnement peut-il faire avancer l'Union européenne sous présidence française ? Nos gouvernants veulent effectivement positionner la France comme un modèle de développement durable et pousser l'Europe vers les bonnes pratiques. Mais pour l'instant, le Grenelle n'a pas accouché de grand-chose. C'est donc un peu tôt pour croire qu'il créera une impulsion forte et montrera la voie aux autres pays. Au contraire, nos voisins sont parfois plus avancés que nous. L'Allemagne, par exemple, est en pointe sur la réhabilitation des bâtiments. Les Amis de la Terre ont arrêté sept priorités, qui coïncident avec le calendrier européen de ce deuxième semestre. 2 L'une d'elles porte sur l'investissement bancaire. Pourquoi vous attaquez-vous aux institutions financières internationales ? Aux Amis de la terre, nous avons toujours ciblé le pouvoir financier, Banque mondiale ou BEI, car il n'y a pas que les décisions publiques qui peuvent faire changer les choses ; il y a aussi l'argent. Les émissions de gaz à effet de serre liées aux projets que financent ces banques, en particulier dans les pays du sud, représentent plus que la totalité des émissions de la France. Donc si les banques décident, pour orienter leurs choix d'investissement, d'intégrer des critères environnementaux, cela peut avoir un impact important. 3 Les agrocarburants sont-ils définitivement à jeter aux orties ? L'objectif européen de 10 % d'agrocarburants en 2020 est une fuite en avant. Il n'a aucun sens d'un point de vue climatique à cause des émissions liées aux transports et à l'utilisation d'engrais azotés. Il cautionne les monocultures des pays du sud avec pesticides et déforestation à gogo, notamment l'huile de palme en Asie. Le tout sur fond de hausse des prix entretenue par la concurrence entre usages énergétiques et usages alimentaires. Il y a aujourd'hui consensus pour stopper le développement des agrocarburants, d'autant que les certifications qu'on annonce ne sont en rien une garantie : pourra être certifié durable un agrocarburant à base d'huile de palme traitée au paraquat ou de soja OGM !
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