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POLITIQUES

L'écoconception à la carte

PUBLIÉ LE 1er JANVIER 2009
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Évidemment, avec 0,3 % des applications du PVC, le marché de la carte plastique (badges, cartes de fidélité, cartes cadeaux, SIM, bancaires, etc.) ne pèse pas grand-chose au regard de la consommation de pétrole. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas se préoccuper de ses impacts environnementaux. D'autant qu'une carte, c'est une vitrine, un identifiant fort, surtout quand c'est un badge ou une carte de fidélité. Les acteurs de la carte ont profité de la tenue de leur salon professionnel, début novembre à Paris, pour présenter leurs efforts en la matière. Leur syndicat, l'AFPC (Association des fabricants et personnalisateurs de cartes), a élaboré une charte de développement durable qui « engage les dix entreprises signataires à organiser un "service retour" des cartes en fin de vie auprès de leurs clients pour les recycler », décrit son président, Philippe Delanoue. Pour une carte en PVC, le matériau dominant, l'incinération, et a fortiori la décharge, n'est en effet pas le meilleur traitement puisqu'elle dégage du chlore, source potentielle de dioxine. Autre intérêt : la demande en R-PVC, le PVC recyclé, est en forte hausse, car les fabricants de cartes utilisaient jusqu'ici des chutes de production (préconsommation, par opposition à post-consommation), gamme qui commence à rencontrer un certain succès, notamment sur le marché des badges et des cartes de chambres d'hôtel. « D'ici à 2010, 5 % des 29,3 milliards de cartes mises sur le marché chaque année seront "vertes" », pronostique Jake Jacobs, directeur des ventes du numéro un mondial ABnote, qui a sorti un modèle à 88 % de R-PVC en 2007. En sa qualité de matière renouvelable et grâce à ses propriétés biodégradables, le PLA, lui aussi, commence à monter, « en dépit, selon Jake Jacobs, d'un bilan énergétique moins bon que le PVC et de moindres performances à l'embossage », cette opération qui consiste à frapper des caractères en relief, comme sur les cartes bancaires. Environnement Magazine vous a déjà parlé de ScopusBio (lire EM n° 1669 p. 63) ; il faut aujourd'hui aussi compter avec la CornCard, d'ABnote, ou la GreentechCard, de Cartoplast. Qu'est-ce qu'Air France-KLM choisit pour sa nouvelle carte de fidélité ? Un PLA à 85 %, suivant les conseils du fabricant Selp. « L'amidon de maïs présente l'avantage de très bien se prêter à la personnalisation en impression offset et sérigraphique, avance Thierry Vannier, directeur des ventes, qui se prend à rêver : si 20 % du marché passait à la carte "verte", la profession engrangerait un chiffre d'affaires supplémentaire de 123 millions de dollars par an ! »
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