Dans leur rapport d'évaluation de la stratégie nationale de recherche énergétique, les deux membres de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques critiquent "l'insuffisance de méthodologie" et le manque d'implication du gouvernement. La stratégie nationale se limite à "un panorama exhaustif, d'ailleurs intéressant, de l’ensemble des pistes suivies", mais "sans grille d'analyse", plus "qu'un instrument d'orientation entérinant une volonté politique". Certes, l'évaluation vise le rapport publié par les ministères de l'industrie et de la recherche en mai 2007, donc avant le Grenelle de l'environnement. Mais si le processus a "fourni du stock" d'idées, "il faut voir ce qu'il en sera fait, tant au niveau des choix politiques que des moyens" explique Christian Bataille : "on est toujours entre deux eaux". Les parlementaires proposent notamment d'élargir les compétences du Haut commissariat à l'énergie atomique, qui a fait ses preuves dans le nucléaire, à l'énergie tout court, et de constituer une commission nationale d'évaluation des recherches sous le contrôle de l'OPECST.JPBLe site de l'OPECST