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POLITIQUES

L'art de l'incohérence

PUBLIÉ LE 1er MARS 2011
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Accordés en catimini par le ministère de l'Écologie, entre 2008 et 2010, les six permis de recherche sur les gaz et huiles de schiste ont déclenché une telle levée de boucliers que Nathalie Kosciusko-Morizet et Éric Besson n'ont pu faire autrement que de suspendre tous les travaux dans l'attente des conclusions d'une mission d'inspection spécialement créée. Dans leur communiqué, les ministres se justifient par leur volonté de réduire la dépendance énergétique française. Une défense qui, tant sur le fond que sur la forme, ne tient pas la route. En effet, comment justifier cette volonté d'exploration de nouveaux gisements d'hydrocarbures alors que la France s'est donnée comme objectif de diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050 ? Et que notre consommation de produits pétroliers continue à reculer pour approcher en 2009 celle de 1990 ! Même la consommation de gaz naturel a, pour la première fois elle aussi, baissé de près de 4 %. Certes la crise est passée par là, mais le gouvernement sait aussi utiliser ces chiffres quand cela le sert pour se féliciter de sa politique d'incitations aux économies d'énergie et à l'efficacité énergétique. Sur la forme, comment justifier une absence totale d'information et de concertation sur des projets à fort impact environnemental alors que la Charte de l'environnement va fêter son sixième anniversaire et que le Grenelle de l'environnement a, paraît-il, instauré une nouvelle gouvernance ? Et le gouvernement n'est pas à une incohérence près. Lors du Conseil européen du 4 février, consacré à l'énergie, la France a réussi, en même temps, à rallier les autres États membres à la nécessité d'encourager les investissements dans les technologies à faible teneur en carbone et au besoin d'évaluer le potentiel d'extraction et d'utilisation durable d'énergies fossiles conventionnelles et non conventionnelles.
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