Les entreprises pourront cesser les travaux lors des canicules. Elles devront rémunérer leurs employés à hauteur de 75 % de leur salaire, d’après un décret publié fin juin.
Aux côtés de la neige ou du gel, la canicule entre dans la liste des intempéries reconnues en France comme motif de chômage technique pour les ouvriers du bâtiment, à la suite d’un décret publié le 28 juin.
Celui-ci pourra être déclenché lorsque Météo France émettra une alerte de vigilance canicule orange ou rouge, soit au moins trois jours et trois nuits consécutifs de chaleur intense. Un phénomène amené à se multiplier avec le réchauffement climatique. Les pics de chaleur ne sont en revanche pas intégrés au décret.
Dans le cadre d’un « chômage intempérie », les salariés seront indemnisés à hauteur de 75 % de leur salaire. « Le versement final correspond plutôt à 50% de la rémunération », précise à l’AFP Frédéric Mau, secrétaire fédéral de la CGT Construction, en raison de la perte des « indemnités de repas ou de déplacement ».