Le 1er juillet, Bureau Veritas remettra à l'Agence des espaces verts (AEV) d'Île-de-France son premier certificat international FSC (Forest Stewardship Council) pour huit des forêts qu'elle gère dans la région. Les heureuses élues font quelques centaines (Vallières, en Seine-et-Marne, ou Saint-Vrain, dans l'Essonne) ou milliers d'hectares (Ferrières, Seine-et-Marne). D'autres, comme la forêt de Verneuil aux Mureaux (Yvelines), font rempart à l'urbanisation. « Le niveau de performance à atteindre est élevé. Les premiers audits ont débuté en 2011 », raconte Aurélie Ransan, responsable de la mission gestion à l'AEV. Mais la nouveauté est moins pour l'agence, qui a déjà fait certifier plusieurs de ses forêts PEFC, que pour FSC, qui reprend du poil de la bête avec ce trophée. « Plus difficile à décrocher que PEFC, c'est le seul système de certification de gestion forestière durable reconnu par des ONG, comme WWF ou Greenpeace, explique Guillaume Dahringer chez FSC France. La concurrence de PEFC et la jeunesse de son antenne française font qu'il y a du retard à rattraper. « Seuls 20 000 hectares sont certifiés en Bourgogne, dans le Haut-Rhin et le Limousin. Une goutte d'eau par rapport à nos voisins allemands et anglais, où un million d'hectares l'est », poursuit-il. Avec ses 4 000 hectares au total, ce nouveau cru devient la plus grande surface forestière publique respectant le cahier des charges FSC. « Celui-ci est exigeant et transversal, ajoute Guillaume Dahringer, car en plus des critères de gestion durable, il couvre aussi le champ économique, social et la sécurité des travailleurs. » D'ici à mi-2015, il devrait évoluer et coller plus finement aux particularités des forêts hexagonales. Assez pour motiver de nouveaux candidats ?