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POLITIQUES

Vous mordez à l'hameçon ?

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2015
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Bertrand Wendling, ingénieur agronome, directeur de la société coopérative maritime des pêcheurs de Sète Mole Voyageur J'ai moins le temps de pêcher, mais j'aime regarder pratiquer les professionnels de la coopérative. D'autant que la pêche au thon rouge – notre spécialité, encadrée par des quotas – est spectaculaire ! Étudiant, j'ai traqué la truite dans un affluent du Doubs. Et en Bretagne, sur les terres d'une légende vivante de la pêche au bar, le centenaire Ange Porteux. Après un master en chimie de l'environnement, j'ai passé dix ans à l'étranger et pêché aux Seychelles et à Mayotte, où j'exerçais dans des directions pêche et services de conservation. Soit à la traîne, de gros poissons comme le marlin ou l'espadon voilier, soit à la ligne de fond. Au Canada ou dans le Montana américain, j'ai découvert de sublimes endroits, loin de tout. l Stéphane Katsoulakis, chargé de mission environnement à la Fédération nationale de la pêche Bienveillant J'ai découvert la pêche en famille, dans la Loire. Puis au fil des évolutions professionnelles, dans le Gard ou en Moselle. Habitant Asnières-sur-Seine, je jette mes lignes lorsque je descends chez mes beaux-parents, dans le Gardon. Je n'ai jamais tenté la Seine, en ville, ce n'est pas ma tasse de thé. Pêcher apprend la patience. Et permet de faire des rencontres ! Quand on a l'œil d'un pêcheur, on observe un cours d'eau différemment du quidam. Je pratique le no-kill. La mentalité dans le milieu a changé, les pêcheurs sont réceptifs à la régulation des populations. Je m'octroie, ceci dit, quelques plaisirs et mitonne parfois une truite ou un brochet que j'ai attrapés. l Jean-Luc Baglinière, directeur de recherches en écologie et santé des écosystèmes à l'Inra de Rennes Expert Mon père m'a initié, enfant ; mon fils à son tour s'y met. Nous choisissons entre amis nos lieux de vacances en fonction des rivières proches. J'aime aussi pêcher seul, immergé jusqu'aux genoux, c'est revigorant ! Outre la technique, il faut flairer le bon moment, observer le courant, les recoins. Il m'est arrivé de toucher trente truites en une heure… aussitôt remises à l'eau. Ma pratique en tant que biologiste expert en scalimétrie – je lis le passé des poissons en étudiant leurs écailles – évite aussi d'en sacrifier. À partir d'une collection de 50 000 échantillons provenant de toute la France, que j'ai contribué à enrichir, je souhaiterais publier un ouvrage utile aux pêcheurs et aux scientifiques. Deux mondes parfois en mal de liens. l Emmanuelle Lampin, chargée de mission développement durable à Rumilly (Haute-Savoie) Téméraire Je pratique dans les lacs alpins. Dans la région, je crois être l'une des rares femmes qui pêche le brochet aux leurres ! Je partage cette passion en couple. C'est d'ailleurs lors d'une partie de pêche sur les bords du lac d'Annecy que mon compagnon m'a proposé d'essayer le leurre et que j'ai pris mon premier brochet. La première fois que j'en ai sorti seule un de l'eau, j'ai pleuré d'émotion ! C'est une pêche à haut niveau d'adrénaline, il faut de la technique pour réussir à décider un brochet à attaquer le leurre. Documentation, conseils d'amis, voyages de pêche en Laponie finlandaise et en Irlande, j'ai mis toutes les chances de mon côté. Aimant joindre l'utile à l'agréable, j'ai été piscicultrice. Quant au développement durable, il incite à se poser les bonnes questions. Le poisson, je le consomme uniquement local et si le stock est suffisant. Je relâche toujours truites et brochets. l Julien Brugerolles, collaborateur du député André Chassaigne, conseiller municipal délégué de Paslières (Puy-de-Dôme) Ciblé Je pêche uniquement la truite, dans la région, à la mouche ou à la cuiller. Cela aère l'esprit, c'est l'aventure : à tout âge, on y trouve son compte. C'est sportif, car on remonte la rivière sur des kilomètres, en allant à la rencontre du poisson, en franchissant des obstacles. Attentif à l'environnement et à la qualité des eaux, j'observe qu'elle s'améliore. Il reste des continuités à rétablir, des cours d'eau à restaurer. Pour avoir eu à intervenir sur la réalisation d'un Sage, garder ce contact avec les rivières est important. Cela aide à se maintenir proche du terrain. l
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