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POLITIQUES

Vivre à crédit

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
L'information vous a probablement échappé pendant vos vacances. Mais, ce n'est pas parce que vous avez les pieds dans l'eau et la tête sur le sable qu'il faut faire l'autruche ! Depuis le 13 août, nous vivons à crédit ! Et si nous suivons de près nos relevés bancaires mensuels, il serait utile de s'intéresser également à notre relevé écologique. Chaque année, l'association Global Footprint Network le fait pour nous. Elle calcule la date à laquelle les Terriens ont consommé le niveau de ressources que la planète peut reconstituer en un an. Et cette année, c'était le 13 août. Cela signifie qu'en huit mois, nous avons dévoré les ressources annuelles de la Terre. Voici plus de quarante ans que la demande en ressources naturelles dépasse la capacité de notre pla-nète à les renouveler. En consommant aujourd'hui l'équivalent de 1,6 planète, nous puisons allègrement dans les stocks, sans souci pour les générations à venir. Et nous le faisons avec toujours plus d'appétit. En effet, ce jour du dépassement avance en moyenne de trois jours par an. En 2000, c'était début octobre… À quelque cent jours de la Cop 21, l'association pointe le poids de la seule empreinte carbone qui a plus que doublé depuis les années 1970. Selon elle, si nous parvenons à faire baisser les émissions de CO 2 de 30 % d'ici à 2030, le jour du dépassement reculerait au 16 septembre. En revanche, sans réaction de notre part, il tomberait à la fin juin en 2030. Cette dette écologique que nous contractons se traduit par l'extension de la déforestation, la raréfaction des ressources en eau, l'érosion des sols… Autant de conséquences qui pèsent toujours plus lourdement sur les populations les plus démunies. C'est dire que les rendez-vous de cette fin d'année sont importants. Bien sûr, la Cop 21 et l'espoir d'un accord mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais aussi à la fin du mois, la ratification des Dix-sept objectifs de développement durable pour 2030 à l'ONU. Ce plan d'action pour éradiquer l'extrême pauvreté tout en maîtrisant le réchauffement climatique appelle notamment à des modes de consommation et de production durables et à une gestion responsable des ressources naturelles. Ils devraient être 193 pays à le signer. Mais financeront-ils une facture estimée au bas mot à 2 500 milliards de dollars ?
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