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POLITIQUES

Iso 26000 : comment valoriser son engagement RSE

PUBLIÉ LE 29 MARS 2016
LA RÉDACTION
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C'est assez rare pour être souligné. Un parlementaire, le sénateur socialiste de l'Hérault, Henri Cabanel, va montrer l'exemple ! Comment ? En faisant évaluer - c'est une première - la responsabilité sociale de son cabinet parlementaire. Afnor Certification qui procédera à cette évaluation au second semestre 2016 va pour cela adapter le référentiel de son offre Afaq 26000. L'organisme capte environ la moitié du marché hexagonal de l'évaluation de la politique de responsabilité sociétale des organisations, principalement basée sur la norme internationale Iso 26000 publiée en novembre 2010. Bureau Veritas, DNV, SGS, Ecocert, Ecovadis, etc. se partagent l'autre moitié.Sept questions centralesCette norme fournit à l'entreprise, la collectivité ou l'association des lignes directrices pour bâtir une politique RSE solide en identifiant les impacts de son activité au regard de sept questions centrales (gouvernance, droits de l’homme, relations et conditions de travail, environnement, bonnes pratiques des affaires, protection des consommateurs et contribution au développement local) et en ouvrant le dialogue avec ses parties prenantes. Elle n'impose pas de méthodologie et n'a pas été conçue pour donner lieu à une certification, comme l'Iso 14001 par exemple. En « off », un ancien membre de la commission de normalisation qui a donnée naissance à l'Iso 26000, estime d'ailleurs que les certificateurs dévoient son esprit originel en proposant ces prestations d'évaluation, agrémentées d'un niveau, d'une note… Alors pourquoi recourir à l'Iso 26000 et faire évaluer sa politique RSE par un tiers ? Quels apports pour l'organisation qui s'y engage ? Quels freins rencontrés ?  « L'Iso 26000 permet d'atteindre une performance RSE globale et un développement équilibré entre les enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Elle se situe un cran au-dessus en termes de vision et de management, en comparaison avec des certifications plus opérationnelles comme 140001 ou 9001. Ces dernières constituent les briques, quand l'Iso 26000 joue le rôle du ciment », formule Erwan Chagnot, responsable du pôle Ingénierie et Audit d'Afnor Certification.A la rencontre des parties prenantesA moyen et long termes, l'organisation a tout à y gagner en termes de notoriété et d'image, bien sûr, mais surtout économiques : sécurisation du modèle d'affaires, fidélisation des parties prenantes (clients, prestataires…), réponse à des appels d'offres, économies d'eau ou d'énergie…« Grâce à l'Iso 26000, il est possible d'avoir une vue d'ensemble de problématiques très différentes, souvent portées par des services distincts. Centraliser toutes les informations est un très bon exercice, un travail collaboratif intéressant à entreprendre. En externe, le fait de devoir explorer tous ces sujets et d'aller obligatoirement à la rencontre de ses parties prenantes fait de la norme un véritable outil de transparence et de communication », assure Laurence Massera chez Bureau Veritas, qui propose l'évaluation Cap 26000.Sujets sensiblesDans cette course à l'exemplarité, les obstacles sont cependant nombreux. « Bien-être ou santé au travail, énergie, satisfaction client, biodiversité, recherche et développement, etc., les thématiques à traiter sont tellement vastes, qu'il n'est pas évident de savoir par quel bout les prendre », souligne Erwan Chagnot. Formant autant de barrières, se dressent également des sujets comme la « simple » mise en conformité réglementaire, le manque de moyens humains ou financiers, le climat social au sein de la structure ou le secret industriel. « Les organisations sont parfois formatées pour répondre à des systèmes classiques de certification. L'Iso 26000, ce n'est pas ça ! S'y lancer constitue un véritable défi. Il est tout à fait normal d'être en retrait sur certains points. Et il faut bien se rendre compte qu'elle peut vous amener vers des sujets sensibles comme par exemple le recours excessif aux stagiaires ou aux intérimaires… Il faut donc prendre un vrai temps de préparation et s'appuyer soit sur une référent interne disponible, soit sur un consultant spécialisé qui maîtrise les concepts et le vocabulaire spécifiques de la RSE et de la norme », conseille Laurence Massera. Le prix de l'évaluation peut également en décourager certains. Il varie en fonction de la taille et de la complexité de l'organisation et s’élève en moyenne à 10 000 euros chez Afnor Certification. Mais  même s'ils peuvent être amortis, les principaux coûts résident dans l'animation et les actions à mettre en place. « L'évaluation n'est que la cerise sur le gâteau qui met en valeur les efforts accomplis », conclutErwan Chagnot.Fabian Tubiana
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