Le 17 octobre dernier, le prédisent directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et le président directeur général de de l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), ont rendu rendu un rapport d’étape pour la création d’un établissement de recherche unique au 1er janvier 2020.
« Grâce à la complémentarité des disciplines et des compétences présentes au sein d’Irstea et de l’Inra, l’ambition du futur établissement est d’être demain un des leaders mondiaux de la recherche publique dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement, pour répondre à de forts enjeux sociétaux », expliquent l’Inra et l’Irstea dans un communiqué commun. Cet établissement de recherche unique s’intéressera donc à la sécurité alimentaire, à l’environnement, l’agroécologie, la gestion des ressources naturelles et des écosystèmes, à l’érosion de la biodiversité, l’économie circulaire ou encore aux risques naturels à l’échelle des territoires.
« Des propositions concrètes ont été soumises aux ministres, afin de mener à bien la création de ce nouvel établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST). (...) Ces recherches soutiendront les politiques publiques ; elles permettront de réaliser des expertises de haut niveau, et de développer des projets tournés vers l’innovation », est-il précisé. Ainsi, sept nouveaux départements seront créés dans les domaines de la transition agro-écologique et numérique des agricultures, les milieux aquatiques et maîtrise des risques associés, la gestion des écosystèmes continentaux faiblement anthropisés, les évolutions économiques et sociales de l’agriculture, de l’alimentation et des industries agroalimentaires, la science des données et l’intelligence artificielle, l’accompagnement des transitions et gestion des territoires, ainsi que la bioéconomie et les bioressources.
Une première enveloppe de quatre millions d’euros
« La synergie des compétences scientifiques et technologiques, la mise en commun des infrastructures de recherche et de données permettront la production de connaissances scientifiques au plus haut niveau des standards internationaux de qualité ainsi que la promotion d’une science ouverte impliquant la diffusion et le libre accès aux résultats de la recherche », ajoutent les deux instituts de recherche.
Le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a annoncé une enveloppe de quatre millions d’euros pour entamer la phase de transition et pour la mise en place d’une nouvelle organisation scientifique et territoriale.