La ministre de la Transition écologique a présenté ses vœux le 28 janvier et sa feuille de route pour l’année 2025. Elle a défendu les politiques publiques telles la ZAN ou le DPE et a apporté son soutien à l’OFB et à l’Ademe.
« 2025 sera l’année de tous les dangers pour l’environnement [ …] car nous sommes confrontés à la montée des populismes qui voudraient faire de l’écologie l’origine de tous nos maux ». C’est ainsi que la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a débuté ses vœux pour l’année 2025, le 28 janvier, au Museum Nationale d’Histoire Naturelle (MNHN).
Agnès Pannier-Runacher a défendu les politiques publiques souvent attaquées comme les zones à faibles émissions (ZFE), le zéro artificialisation nette (ZAN) ou encore le diagnostic de performance énergétique (DPE), bien qu’elle est admis que ces dispositif n’étaient pas « parfaits » et devaient être améliorés.
La ministre a également réagi aux attaques récentes adressées à l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et à l’Agence de la Transition écologique (Ademe). « Je n’accepterai pas que l’on mette des cibles dans le dos d’agents publics », a-t-elle défendu.
Simplification
Agnès Pannier-Runacher a également annoncé le lancement d’une mission pour optimiser le fonctionnement interne du ministère de la Transition écologique. « Qui peut croire que je n’enrage pas de ne pas réaliser plus vite des contrats d’énergies renouvelables ou des travaux d’adaptation du fait des normes écologiques de mon propre ministère ? Il faut un juste équilibre entre normes et actions », a-t-elle défendu. « Nous devons améliorer nos organisations, il s’agit d’instruire plus vite et plus pragmatiquement en conservant des ambitions environnementales élevées », a ajouté la ministre, en utilisant « des outils modernes à notre disposition », comme « évidemment, l’intelligence artificielle ».