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POLITIQUES

La deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens est lancée

PUBLIÉ LE 3 SEPTEMBRE 2019
E.G
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La deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens est lancée
Ce mardi 3 septembre, les ministres de la transition écologique, Elisabeth Borne, et la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, ont signé la deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens.

La deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens a été présentée ce mardi 3 septembre à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Le texte avait été mis en consultation publique en janvier dernier. « L’objectif est de réduire au maximum la contamination de l’environnement et l’exposition de la population à ces substances qui se retrouvent dans de nombreux objets de la vie courante : produits ménagers, détergents, produits de traitement des cultures, cosmétiques, produits alimentaires, etc », rappelle le ministère de la transition écologique.
 

La France pionnière en Europe

Parmi les mesures de cette stratégie, on trouve notamment : établir d’une liste des perturbateurs endocriniens faisant l’objet d’échanges avec les partenaires européens ; mener une campagne de communication et créer un site internet pour informer la population sur les risques liés à l’exposition aux produits chimiques dangereux ; réaliser des analyses sur des produits de grande consommation, comme les jouets destinés aux enfants de moins de trois ans ; mesurer l’imprégnation des différents milieux par les perturbateurs endocriniens et centraliser les données sur une plateforme ; susciter des engagements volontaires des industriels et des distributeurs pour des produits sans perturbateurs endocriniens ; ou encore élargir la surveillance des populations à d’autres pathologies que celles de la reproduction.
 

Cette nouvelle stratégie se décline autour de trois objectifs prioritaires : former et informer, protéger l’environnement et la population, améliorer les connaissances en poursuivant les travaux de recherche. « Avec cette stratégie, la France est l’un des seuls pays d’Europe qui se donne les moyens d’agir face aux perturbateurs endocriniens », se félicite le ministère.
DR
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