La deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens a été présentée ce mardi 3 septembre à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Le texte avait été mis en consultation publique en janvier dernier. « L’objectif est de réduire au maximum la contamination de l’environnement et l’exposition de la population à ces substances qui se retrouvent dans de nombreux objets de la vie courante : produits ménagers, détergents, produits de traitement des cultures, cosmétiques, produits alimentaires, etc », rappelle le ministère de la transition écologique.
Face aux perturbateurs endocriniens, la France a décidé d’être pionnière et d’agir. Avec @agnesbuzyn et @AdrienTaquet, nous présentons la 2ème stratégie nationale, pour :
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) September 3, 2019
✅ informer sur les perturbateurs,
✅ protéger l’environnement et la santé,
✅ et réduire leur utilisation. pic.twitter.com/3Fp5pInNpu
La France pionnière en Europe
Parmi les mesures de cette stratégie, on trouve notamment : établir d’une liste des perturbateurs endocriniens faisant l’objet d’échanges avec les partenaires européens ; mener une campagne de communication et créer un site internet pour informer la population sur les risques liés à l’exposition aux produits chimiques dangereux ; réaliser des analyses sur des produits de grande consommation, comme les jouets destinés aux enfants de moins de trois ans ; mesurer l’imprégnation des différents milieux par les perturbateurs endocriniens et centraliser les données sur une plateforme ; susciter des engagements volontaires des industriels et des distributeurs pour des produits sans perturbateurs endocriniens ; ou encore élargir la surveillance des populations à d’autres pathologies que celles de la reproduction.
L’@Anses_fr accueille aujourd’hui @Elisabeth_Borne et @agnesbuzyn ainsi qu’ @AdrienTaquet, pour la signature de la nouvelle stratégie nationale sur les #PerturbateursEndocriniens (#SNPE2).
— Anses (@Anses_fr) September 3, 2019
A revoir : que sont les perturbateurs endocriniens et quel est leur impact sur la santé? pic.twitter.com/oEeBYD1MPF
Cette nouvelle stratégie se décline autour de trois objectifs prioritaires : former et informer, protéger l’environnement et la population, améliorer les connaissances en poursuivant les travaux de recherche. « Avec cette stratégie, la France est l’un des seuls pays d’Europe qui se donne les moyens d’agir face aux perturbateurs endocriniens », se félicite le ministère.