Ce mardi 11 février, la ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne, a présenté le plan d’actions du gouvernement en matière de prévention et de gestion des risques industriels.
Suite à l’incendie des sites de Lubrizol et de Normandie Logistique qui a eu lieu à Rouen (Seine-maritime) le 26 septembre dernier, le gouvernement vient de présenter un plan d’actions pour la prévention et la gestion des risques industriels. Ce plan a pour objectif « d’améliorer la prévention des risques industriels et le suivi des conséquences en cas d’accident et renforcer les contrôles et moyens d’enquête », explique le ministère dans un communiqué.
Une mission d’inspection générale a émis des recommandations lors du Conseil supérieur de la prévention, le 13 janvier dernier. « Les membres de ce conseil ont, par la même occasion, fait part de leurs propositions », souligne le ministère. « En parallèle, une mission d’information de l’Assemblée nationale et une commission d’enquête du Sénat ont procédé à de nombreuses auditions », est-il ajouté.
Le plan d’actions présenté ce 11 février est organisé selon trois axes : - Renforcer la transparence sur la gestion et les conséquences des accidents industriels, en mettant notamment à disposition du public, « la nature et la quantité de produits stockés dès la survenue de l’accident », en renforcant le réseau des intervenants en situation post accidentelle, ou en déterminant les valeurs toxicologiques de référence.
- Renforcer la prévention des incendies, en systématisant l’inspection de l’ensemble des installations classées dans un rayon de 100m autour des sites Seveso, en identifiant des capacités d’eau d’extinction et d’emulseurs suffisantes et en imposant des exercices sur les sites Seveso.
- Renforcer les moyens de contrôle et d’enquête, en augmentant de 50% le nombre d’inspections annuelles d’ici 2022 et en créant un bureau d’enquête consacré aux risques technologiques.