Face à l’épidémie de Covid-19, l’industrie papetière française demande à être reconnue comme « nécessaire à la sécurité de la Nation ou à la continuité de la vie économique et sociale ».
Face à l’épidémie de coronavirus, plusieurs papèteries ont dû cesser leur production. Alors que le gouvernement prépare une loi d’urgence qui doit être adoptée ce vendredi 20 mars, Copacel, union française des industries des cartons, demande que la filière puisse poursuive son activité. En effet pour Copacel, l’industrie papetière française doit être reconnue comme étant l’un des « secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation ou à la continuité de la vie économique et sociale ».
Pour l’union, trois raisons justifient une telle décision. D’abord, « sans papiers et cartons d’emballages, la production de caisses de conditionnement, sacs, cartonnettes, devient impossible et bloque les chaînes logistiques (biens alimentaires, médicaments, matériel médical….) ». De même, « sans papiers d’hygiène et pâte de cellulose (mouchoirs, essuie-mains,….), des articles indispensables à la santé publique et qui évitent une propagation du virus, vont venir à manquer.
Enfin, « sans papiers graphiques et spéciaux, les notices de médicaments, les papiers pour masque chirurgicaux ne pourraient plus être utilisés par les industries aval », ajoute Copacel. Pour l’heure, l’industrie papetière attend une réponse du gouvernement.