Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’Inserm créent une coordination sur les crises sanitaires et environnementales.
Le CNRS et l’Inserm ont souhaité, pendant la crise sanitaire du Covid-19, se rapprocher afin de faire émerger « des initiatives structurantes dans le domaine en sciences humaines et sociales et santé publique, autour de la recherche sur le Covid-19, et plus généralement, sur les maladies infectieuses et les grandes crises sanitaires et environnementales », expliquent les deux organismes de recherche.
Le CNRS et l’Inserm créent une coopdition HS3P-Crise Crises sanitaires et environnementale – Humanité, sciences sociales, santé publique, sous l’égide des alliances Athéna et Aviesan, « et en lien direct avec les représentants des principaux acteurs dans ce domaine, en particulier la Conférence des Présidents d’Université, l’Institut national d’études démographiques (INED), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) », est-il précisé dans un communiqué.
Une action collaborative et pluridisciplinaire
Le CNRS et l’Inserm désigneront un coordinateur chacun, qui feront le lien avec l’ensemble des initiatives, à destination des pouvoirs publics, des institutions et instances académiques, et au niveau européen, du service recherche et innovation de la Commission européenne.
Un comité de coordination sera mis en place. Son action est « prévue à long terme, elle est collaborative et pluridisciplinaire, et concerne les recherches menées sur la France et aussi à l’échelle mondiale avec un intérêt particulier pour les Suds », précisent le CNRS et l’Inserm.