Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) souhaite mieux prendre en compte l’impact de la recherche sur l’environnement. Pour ce faire, il a créé un comité consacré au développement durable et invite les laboratoires sous sa tutelle à mesurer leur empreinte carbone.
Présidé par Alain Schuhl, le directeur général délégué à la science, le nouveau comité développement durable du CNRS s’est déjà réuni une première fois. Il est composé de représentants scientifiques en instituts, en délégations régionales et en directions fonctionnelles.
Ce comité pilotera une feuille de route fondée sur quatre axes : porter et conduire une politique institutionnelle ; évaluer et améliorer notre impact environnemental ; promouvoir et soutenir des initiatives ; devenir un acteur engagé en termes de responsabilité sociétale des organismes au sein de la communauté de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation.
Au-delà de la création du comité, le CNRS, en accord avec la Conférence des présidents d’université (CPU), veut inciter ses laboratoires à mesurer leur impact sur l’environnement. Pour ce faire, les directeurs et directrices de laboratoire peuvent utiliser un outil nommé « GES1point5 », développé par le collectif Labos 1point5.