La Commission européenne a approuvé une augmentation de 37% par rapport à 2019 de l’investissement financier dans le programme LIFE, un outil de financement européen pour l’environnement. Cela permettra de soutenir 120 nouveaux projets.
Le budget de l’Union européenne devra octroyer plus de 280 millions à plus de 120 nouveaux projets du programme LIFE. Cela représente une augmentation de 37% par rapport à l’année dernière dans les projets en faveur de l’environnement, de la biodiversité, de l’économie circulaire et dans la relance « verte » près la pandémie de Covid-19. Les fonds alloués aux projets LIFE sont ainsi portés à 589 millions d’euros.
Pour rappel, le programme LIFE a été créé en 1992 et a permis de cofinancer 5.500 projets européens depuis sa création. Son budget est fixé à 3,4 milliards d’euros pour la période 2014-2020, et devrait être augmenté de 60% pour la période 2021-2027.
Huit projets en France
Près de 220 millions d’euros viseront des projets sur « l’environnement et l’utilisation rationnelle des ressources, la nature et la biodiversité, ainsi que la gouvernance et l’information en matière d’environnement », et les 60 millions d’euros restants soutiendront des projets visant à « l’atténuation du changement climatique, à l’adaptation à celui-ci et à la gouvernance et l’information dans ce domaine », précise la Commission européenne dans un communiqué.
Les fonds seront consacrés à la protection de la biodiversité, à la restauration des écosystèmes (comme les tourbières), à la réduction de la consommation d’énergie dans les bâtiments, et à la réduction des émissions de gaz à effets de serre dans l’industrie.
En France, huit projets sont impliqués : ils concernent la restauration des landes et tourbières bretonnes, des habitats le long de la Dordogne et des collines de Gascogne ; un outil numérique pour estimer l’efficacité des forêts urbaines pour éliminer la pollution ; la réduction de la consommation d’eau en Méditerranée ; la réduction de l’empreinte carbone des bâtiments et des élevages ovins ; et enfin la gestion de l’eau à l’échelle locale.