Le premier ministre Jean Castex durant sa visite à Guyot Environnement. Crédits : Guyot Environnement/DR
Dans le cadre de sa "tournée" en Bretagne, le premier ministre Jean Castex, a inauguré ce samedi 6 février 2021 le nouveau siège de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). Mais c’était sans compter sur une visite surprise effectuée à Guyot Environnement.
Profitant de son déplacement à Brest en Bretagne pour l’inauguration du nouveau siège de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), le premier ministre, Jean Castex, a visité le site de Guyot Environnement. Spécialisée dans la production d’énergie bas carbone à partir des déchets locaux, l’entreprise bretonne avait promis il y a deux ans le développement d’un projet d’innovation en matière énergétique. Le projet en question consiste en l’implantation sur le territoire d’une chaufferie de cogénération (une production de chaleur et d’électricité), alimentée par son combustible solide de récupération.
Promesse tenue par l’entreprise, la délégation ministérielle a visité le site pour constater l’aboutissement du projet implanté sur le port de commerce de Brest. « 2021 marque donc une nouvelle étape historique pour l’entreprise familiale bretonne, avec le lancement sur le territoire d’une chaufferie de cogénération alimentée avec du combustible solide de récupération (CSR). Une première en France qui exploite le modèle systémique complet des déchets : collecte, tri, valorisation et production d’une énergie locale », indique la société qui a obtenu 9,8 millions d’euros de l’Ademe dans le cadre d’un appel à projet lié au plan de relance.
Une énergie décarbonée pour accélerer la transition des entreprises bretonnes
Le réseau de chaleur issu de la première chaufferie biomasse, permettra à l’entreprise coopérative laitière Laïta, de couvrir 92 % de ses besoins en chaleur, en substitution au gaz naturel utilisé auparavant. La société profitera également d’une diminution de son empreinte carbone en utilisant un combustible issu du recyclage de bois, soit 24 300 tonnes de bois de recyclage par an.
En parallèle, un autre projet est en train d’émerger dans la région. Une nouvelle chaufferie de cogénération permettra à l’entreprise Bunge, « de couvrir 92 % de ses besoins en chaleur, en substitution au gaz naturel ». Grâce à cette énergie décarbonée, la société entamera sa transition énergétique et pourra réduire son impact carbone de 3000 tonnes d’équivalent CO2 par an.