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Alkern investit dans le biosourcé

PUBLIÉ LE 21 NOVEMBRE 2022
LA RÉDACTION
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Alkern investit dans le biosourcé
M. Babre (préfet de l’Eure), M. Janin (président d’Alkern), M. Morin (président de la Région Normandie), M. Deniaud (vice-président Région Normandie) en novembre. Crédit : Alkern.
Dans le cadre du 3e volet du programme d’investissements d’avenir (PIA3) «Projet Seine Eure», Alkern a été désigné lauréat de l’appel à projets «Innov’ Avenir Filières». La fabrication d’écomatériaux et la structuration d’une filière autour du miscanthus sont au cœur du dispositif.
 
Ce projet vise à structurer la filière "miscanthus" autour d’une nouvelle usine capable de fabriquer des produits biosourcés et bas carbone pour le marché du bâtiment. Cette plante, le miscanthus, présente en effet de nombreux atouts: elle permet de produire de la biomasse valorisable en chaufferie, en paillage, en litière ou en alimentation animale; de lutter contre les ruissellements et l’érosion des sols et de protéger la ressource en eau potable grâce à ses faibles besoins en intrants. D’un montant estimé à plus de 8 millions d’euros, le projet sera accompagné à parts égales par l’État et la Région à hauteur de 1 million d’euros, soit 2 millions d’euros au total, dont la moitié sous forme de subventions et la moitié sous forme d’avances récupérables.

Réduction de l’empreinte carbone
Cette usine, située sur la commune des Trois Lacs, sera équipée d’un process inédit en France qui permettra de fabriquer des matériaux de construction biosourcés. Grâce à ce projet, Alkern va pérenniser 22 emplois directs (dont 7 créations). La baisse du bilan carbone des blocs fabriqués dans cette nouvelle usine permettra de réduire de 2.000 à 3.000 tonnes les émissions de CO2, auquel s’ajoute une diminution de 90% de la consommation d’eau sur les chantiers. Le développement de produits isolants abaissera la consommation énergétique des bâtiments, mais apportera également un confort été comme hiver à ses occupants.

Développement d’une filière
Ce projet permettra de développer cette agro-ressource qui n’a que de très faibles besoins en entrants : une solution pour concilier diversité agronomique, bas carbone et maîtrise de la qualité de l’eau sur le territoire. Le projet initiera le développement plus large d’une filière à base de cette agro-ressource au travers d’autres applications industrielles aujourd’hui émergentes (automobile, cosmétique, chimie verte et biosourcée…). Il offrira ainsi aux agriculteurs un débouché économique supplémentaire pour diversifier leur production et leur clientèle.
 
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