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POLLUTIONS

Besançon ose le bois mais pas la cogénération

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2006
LA RÉDACTION
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C'est le premier hiver que les habitants de 2 500 logements du quartier de Planoise, à Besançon, vont passer en se chauffant au bois. En effet, sur les 100 MW de puissance que sollicitent les bâtiments raccordés au réseau de chaleur municipal, 6 sont couverts par une nouvelle chaufferie au bois, achevée en avril dernier mais inaugurée avec la saison de chauffe mi-octobre. Avec cette installation de 4,2 M%26euro; hors taxes (à 20 % financée par l'Ademe), la ville compte faire passer la part des sources de chaleur « vertes » (bois, incinération des déchets et, à terme, co-combustion du bois et du charbon) de 46,7 % en 2005 à 60 % après 2007, malgré l'arrêt de la turbine de cogénération au gaz, qui arrivait en fin de contrat EDF. Arrêt qui sera définitif « sauf si nous trouvons un repreneur de l'électricité sur le marché libre », se désespère Myriam Normand, responsable de la maîtrise de l'énergie à Besançon. La part des énergies fossiles reculant, Besançon attend de cette chaufferie, alimentée en plaquettes forestières et connexes de scieries à hauteur de 13 000 t/an dans le cadre d'un contrat avec l'ONF, une économie annuelle de 10 335 tonnes de CO2 et de 259 tonnes de SO2. Le gain écologique est aussi un gain économique, puisque, avec un combustible presque deux fois moins cher que le fioul, l'exploitant épargnera 532 800 %26euro; par an, de quoi « rembourser l'emprunt et couvrir les surcoûts d'exploitation ». Il propose une option tarifaire spéciale aux abonnés souhaitant faire des économies d'énergie. En amont aussi, il cherche à exploiter le plus possible les thermies : un échangeur de chaleur fumées-air comburant grignotera 4 à 6 % de rendement supplémentaire. Question pollution atmosphérique, Besançon garantit, entre autres, des rejets de poussières « largement inférieurs à 50 mg/Nm3 ».
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