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Accueil > Actualités > Pollutions > La mémoire des arbres
POLLUTIONS

La mémoire des arbres

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2007
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Pour analyser un panache de pollution souterraine, la dendroécologie fait appel aux récepteurs naturels que sont les arbres. Et plus précisément à leurs cernes, en en prélevant une simple carotte. Cette approche mise au point par Jean-Christophe Balouet, consultant-chercheur, a pour principal atout sa grande précision dans la datation des pollutions. Il est possible de définir à l'année près, voire à la saison, le moment où l'arbre a été affecté. Et ce, grâce à deux techniques. La première consiste à rechercher par microfluorescence X la présence de marqueurs élémentaires, comme le soufre, le plomb ou le chlore. Au total, 29 éléments sont suivis à raison de 100 points d'analyse par centimètre. La proportion des éléments et surtout son évolution renseignent sur l'exposition de l'arbre. Une modification brusque et simultanée de plusieurs marqueurs définit le type de polluant et la date précise d'exposition selon le cerne touché. « On peut aussi repérer des pollutions successives, ce qui est impossible sur un échantillon prélevé dans la nappe ou le sol », explique Jean-Christophe Balouet. L'analyse s'effectue sur plusieurs arbres (dont certains témoins) afin de localiser géographiquement le panache ou identifier des pollutions sans lien entre elles. Deuxième technique à laquelle recourt la dendroécologie : la lecture optique de la largeur des cernes. Le moindre stress phytotoxique subi par l'arbre réduit sa croissance et donc la largeur des cernes. « Cette baisse intervient un à trois ans après l'événement. Pour connaître précisément la cause de ce stress, on compare les profils à ceux d'autres arbres locaux de la même espèce et à des profils de sécheresse connus », souligne le chercheur. Cette méthode est désormais validée sur une vingtaine de sites aux États-Unis, et s'avère peu onéreuse.
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