Le rapport de l'Ineris présente l’intérêt d’être un véritable outil d’aide à la décision politique. En effet, il recense sous forme de tableaux les principales mesures déjà actées (plan Climat, stratégie nationale d’adaptation au changement climatique, stratégie nationale de développement durable ou projet de loi Grenelle) et évalue leur pertinence sur le climat et la qualité de l’air.
« Si les mesures d’augmentation de l’efficacité énergétique sont bonnes à la fois pour le climat et la qualité de l’air, ce n’est pas le cas des technologies mises en place en sortie de cheminée par exemple qui augmentent la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. La combustion du bois ou les biocarburants sont aussi discutables », explique Laurence Rouïl, responsable du pôle Modélisation environnementale et Décision à l’Ineris.
Toutes les études récentes démontrent aujourd’hui l’intérêt en termes d’efficacité et de coût de mettre en place des politiques combinées car les interactions physiques et chimiques entre pollution atmosphérique et changement climatiques sont nombreuses.
Le rapport est en ligne sur le site de l’Ineris.DBvers le site de l'Ineris