L'origine de l'explosion de ce site classé Seveso 2 est encore indéterminée.  Les deux vicitimes sont âgées de 21 et 26 ans. L'ouvrier le plus jeune a été tué par le souffle de l'explosion; le second est mort après avoir été enseveli sous les pierres réfractaires qui tapissent l'intérieur du surchauffeur. Le pronostic vital des six blessés n'est pas engagé. Quelques cinquante pompiers ont opéré sur place ce mercredi après-midi, a précisé le Service départemental d'incendie et de secours de la Moselle. Selon la mairie de Carling « il n’y a pas d’échappée de gaz, c’est maîtrisé ». L’accident n'a pas déclenché d'incendie ni n'aurait provoqué de danger pour l’environnement. D'après un communiqué du jeudi 16 juillet du Ministère de l'écologie, "d’autres personnes pourraient être encore sous les décombres". Selon le SDIS, le vapocraqueur No2 de l'usine de Total Petrochemicals a explosé vers 15h10. Ce vapocraqueur, une installation industrielle servant à casser les molécules d'hydrocarbures saturés, produit 250 000 tonnes d'éthylène par an au profit du groupe de produits chimiques Arkema. Total réagit à chaud… Dans un communiqué, Total précise que l'accident "s'est produit au cours d'opérations de redémarrage du vapocraqueur à la suite d'un arrêt lié aux récentes intempéries". Au cours de ces opérations, "une unité de production de vapeur a explosé pour une raison encore inconnue", ajoute Total selon qui le site a été sécurisé et "aucun risque de pollution n'est à craindre". La compagnie précise qu'une cellule d'information et de soutien aux familles des victimes ainsi qu'à leurs collègues de travail est en cours de mise en place. Le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi se rendra sur place en début de soirée, accompagné de Chantal Jouanno, secrétaire d'État à l'écologie chargée de la prévention des risques industriels. Pour rappel, cette usine fabrique des produits de base tels qu’éthylène, propylène, méthane et styrène ainsi que du polyéthylène et du polystyrène, deux plastiques de grande consommation.Du côté du ministère, Jean-Louis Borloo a "demandé à Total de collaborer avec les services pour que toute la lumière soit faite sur cet accident et que les conséquences soient tirées pour les installations similaires". Sources : avec l'Agence France Presse (18h48) ; France Info ; Le Point.fr - Actu écrite le 15/07/09 à 19h modifiée le 16/07/09 à 8h30