Cette étude de sûreté du parc nucléaire français (58 réacteurs sur 19 sites) intervient « en application de la loi du 13 juin 2006 sur la transparence et la sécurité en matière nucléaire », souligne François Fillon dans une lettre du 23 mars adressée à André-Claude Lacoste, président de l’ASN. Le premier ministre précise les cinq points de cet audit : risques d’inondation, de séisme, de perte des alimentations électriques, de perte du refroidissement et gestion opérationnelle des situations accidentelles. D’ici à un mois, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) est chargée d’élaborer un cahier des charges et un calendrier de l’évaluation. Elle devra également informer les commissions locales d’information au fur et à mesure de l’avancée des audits. En parallèle à Bruxelles, la France, qui participe actuellement aux discussions autour de la sûreté des centrales nucléaires en Europe et plus particulièrement sur la mise en place d’une organisation européenne des tests de résistance des centrales, défend le rôle prépondérant des autorités nationales de sûreté pour mener ces contrôles.