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Accueil > Actualités > Pollutions > Annie Thébaud-Mony Non-médaillée volontaire
POLLUTIONS

Annie Thébaud-Mony Non-médaillée volontaire

PUBLIÉ LE 1er OCTOBRE 2012
LA RÉDACTION
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Elle n'est ni la première ni la dernière à refuser la Légion d'honneur. Mais il faut reconnaître que la décision d'Annie Thébaud-Mony a considérablement médiatisé son combat sur la reconnaissance des maladies professionnelles. « Cette récompense m'a mise en colère, car ce n'est pas cela que j'attendais de toutes ces années de travail », justifie la sociologue, directrice de recherche honoraire de l'Inserm et retraitée depuis un an. Et son parcours témoigne de l'énergie qu'elle y a consacrée. Après sa thèse de doctorat en sociologie de la santé, elle intègre au sein de l'Inserm une équipe de recherche sur la santé au travail. « Je n'ai pas vraiment été soutenue par les patrons des unités de recherche, même si j'ai toujours réussi à imposer mes sujets. Mais mettre en cause des industriels qui financent eux-mêmes largement les instituts de recherche n'est pas bienvenu », se souvient-elle. Et son engagement se poursuit aussi sur le terrain aux côtés des victimes. Elle participe ainsi au lancement du groupement d'intérêt scientifique sur les cancers d'origine professionnelle en Seine-Saint-Denis et monte un dispositif qui reconstitue le parcours professionnel des malades. « Sur 1 200 dossiers examinés, 84 % ont été exposés lourdement à des cancérogènes avérés », affirme Annie Thébaud-Mony. Des chiffres accablants, qui justifient selon elle une action politique plus volontariste. « Il faut remettre en cause l'impunité des industriels et clarifier la responsabilité des donneurs d'ordres qui se déchargent sur les sous-traitants », assure-t-elle. Et plutôt que de porter « une propagande sur les risques comporte men taux individuels », le ministère de la Santé pourrait utilement faire campagne pour le suivi post-professionnel des salariés exposés.
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