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Accueil > Actualités > Pollutions > Un outil rationnel pour préparer le PNSE 3
POLLUTIONS

Un outil rationnel pour préparer le PNSE 3

PUBLIÉ LE 30 JANVIER 2013
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Trois années de travail et de réflexions ont été nécessaires pour mettre au point un outil d’aide à la décision pour hiérarchiser les substances préoccupante pour la santé et l’environnement, qui sera utilisé pour la construction de la troisième édition du Plan national santé et environnement. La méthode, originale, fait la synthèse des différentes approches existantes. Elle a mobilisé les experts de l’Ineris et d’autres institutions (Anses), mais aussi des personnes issues de la société civile. C’est ainsi que la liste initiale de 200 substances, établies via plusieurs bases de données et listes prioritaires de différents pays, a été portée à 320 substances  une fois soumises aux parties prenantes. Elle ne comprend pourtant pas le radon (pourtant cible du PNSE 2) ni les particules fines. Motif : ils ne rentrent pas dans les compétences de l’Ineris. La priorisation des substances s’est faite en fonction de dix critères, dont la pondération a été soumise à deux groupes différents. Il en ressort deux types de préoccupations différents, selon que le groupe apporte plus d’importance aux « populations sensibles » ou à la « population générale affectée ».  Une troisième liste est proposée à partir d’un indice de risque collectif. En fonction des groupes, la dioxine apparaît en tête des substances préoccupantes, ou le benzo(a)-pyrène, ex-aequo avec un plastifiant (DEHP). Cependant, en élargissant le regard, des substances communes sont présentes dans les 100 premiers rangs : HAP, pesticides, métaux lourds, solvants chlorés, dioxines, PCB… « Avec cette méthode, nous avons voulu nous écarter des produits les plus connus. A l’extrême, les pertubateurs endocriniens n’apparaissent que peu. D’une part, les experts manquent de données sur ces composés, et d’autre part, la société ne pose que peu de questions sur ces molécules », explique Philippe Hubert, directeur des risques chroniques de l'Ineris. Surtout, cette méthode permet la traçabilité de la prise de décision. Enfin, elle pourra également être utilisée pour pour évaluer les risques liés aux sites industriels, aus sols pollués, ou pour définir les substances prioritaires pour la surveillance des milieux aquatiques.ACVers le site de l'Ineris
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