Le Plan Rhône boucle sa première phase : entre 2007 et 2013, près de 700 millions d'euros ont été engagés par l'État, la Compagnie nationale du Rhône, les cinq Régions concernées et le Feder. Le volet sur les inondations (310,5 millions) a débouché sur des schémas de gestion du fleuve en aval, du cours moyen et en amont, qui définissent désormais un cadre méthodologique. Les autres thèmes (énergie, qualité des eaux, culture et patrimoine, transport fluvial) ont permis d'augmenter des débits réservés, d'aménager le canal du Rhône à Sète ou encore de créer l'iti-néraire cyclable ViaRhôna . Le projet pour 2014-2020 prend en compte la crise économique et le réchauffement climatique. Ses axes : la gestion multifonctionnelle des eaux et des milieux, le développement économique et le soutien aux dynamiques territoriales. Il a été soumis au public, en juin et juillet. « À Avignon, la nécessité de continuer à réduire la vulnérabilité des exploitations agricoles face au risque d'inondation est ressortie, rapporte Guillaume Rousset, chargé de mission auprès du préfet de Rhône-Alpes. À Chalon, ce sont les pollutions liées à la viticulture et aux cultures légumières, et, à Givors, l'idée de projets liant tourisme, environnement et prévention des inondations. » Une fois validée, cette nouvelle version du Plan Rhône sera présentée à l'Europe ce mois-ci. « Les financements devraient être constants, estime Guillaume Rousset, sauf pour le volet concernant les inondations. Les travaux des ouvrages débutant, l'enveloppe devrait être plus conséquente. »