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Accueil > Actualités > Pollutions > Chef de projet PDIE : têtu et persuasif
POLLUTIONS

Chef de projet PDIE : têtu et persuasif

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2013
LA RÉDACTION
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En termes d'accidents professionnels, « le trajet domicile-travail, c'est plus d'un tiers des morts », lance Patrick Oberto, délégué de l'association PSRE. Pour réduire les risques auxquels sont exposés leurs salariés et améliorer leur bilan environnemental, certaines d'entreprises se regroupent pour créer un plan de déplacements interentreprises (PDIE). Le recours à un chef de projet s'impose alors si l'on ne veut pas en rester à la déclaration d'intentions. Le poste n'est pas si courant et l'animation d'un PDIE s'ajoute souvent à d'autres missions. Chez Athélia Entreprendre, une association qui réunit 200 entreprises sur la zone d'activité de La Ciotat (13), Lilian Launay, chargé de mission environnement, y consacre entre 40 et 50 % de son temps. Les adhérents se sont intéressés à la question en 2008 et ont réalisé un prédiagnostic avec la chambre de commerce. Une cartographie a identifié les sites où logeaient les salariés, leurs habitudes et leur temps de transport, puis quelques idées d'actions ont été lancées. « Je suis arrivé en 2010. Ma première mission a été d'exploiter ces données », rapporte le chargé de mission. Un travail avant tout statistique : identification des niveaux de détails pertinents, écriture d'un rapport avec quelques chiffres clés… Lilian Launay présente ensuite ses propositions à une commission rassemblant des représentants des entreprises. « Ils manquent de temps. Je réalise des scénarios de promotion du covoiturage ou d'identification des risques d'accidents sur la zone, puis je les implique dans les décisions. » Cette mission demande des capacités de gestion de projets et de management d'équipes. Pour que les entreprises ne s'essoufflent pas, mieux vaut régulièrement les stimuler. « Le sujet n'est pas toujours prioritaire. Pour avancer, il est important de lancer des actions ponctuelles », explique Isabelle Pinon-Cooper, de la CCI de Saint-Étienne qui anime le PDIE d'Ester. Avant même d'avoir défini des objectifs précis, l'association d'entreprises de l'est stéphanois a par exemple mis des vélos électriques à disposition des salariés de la zone. Attention néanmoins à conserver une cohérence pour un plan qui doit avant tout s'appuyer sur des données d'enquêtes. Chef de projet chez Mobilidee, un cabinet d'études qui conduit plusieurs PDIE, Marjorie Perli a un profil plus technique qui lui permet d'analyser précisément les obstacles au développement des alternatives à la voiture. « La clé de chaque projet, c'est la communication, précise-t-elle. Avec ma formation de géographe, je ne pensais pas que ce serait si important. Nous devons travailler avec des agences spécialisées pour nous accompagner. »
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