L’Observatoire de la QAI a ainsi rendu public ce lundi 08 décembre les résultats du projet européen Officair qui a étudié, entre 2010 et 2014, la qualité de l'air (aldéhydes, COV, ozone, PM 2,5…) et le confort de 167 immeubles de bureau dans 8 pays européens. Une dizaine de paramètres influe sur ces facteurs comme la proximité de sources de pollutions industrielles ou routières, le nombre de personnes par pièce, le contrôle sur la ventilation et l'éclairage qui leur est laissé ou encore le niveau d'information sur la question et la réactivité des gestionnaires. « Globalement, les concentrations mesurées restent inférieures aux valeurs de références, avec quelques bémols pour le benzène, les terpènes et le tétrachloroéthylène. L'étude met également en évidence une variabilité saisonnière et spatiale, notamment entre étages hauts et bas, importante pour définir de futures stratégies de prélèvement », ajoute Corinne Mandin, coordinatrice scientifique de l’OQAI qui recherche encore des participants pour la campagne nationale Bureaux lancée en 2013 et toujours en cours.FTLe site de l'OQAILa consultation ministérielle