« Doté de 50 millions d’euros, dont 25 millions apportés par l’Ademe, 15 millions par des opérateurs privés et 10 millions par la Caisse des dépôts, le fonds Geodeep garantira les porteurs de projets contre le risque de trouver une ressource géothermale insuffisante. Il indemnisera le porteur de projet en cas d’échec des forages d’exploration ou d’exploitation », présente le ministère. Le principe de ce fonds avait été annoncé mi-2014 par l'Association française des professionnels de la géorthermie (AFPG), épaulée par l’Ademe, le Syndicat des énergies renouvelables et Capgemini Consulting. Un montant de 100 millions d'euros était alors évoqué, avec un double objectif : mutualiser les risques et faire valoir l’expertise française à l’international. « Dans notre domaine, toutes les recherches, tous les projets, ne sont pas couronnés de succès. Grâce à ce fonds, nous comptons créer vingt centrales dans les cinq ans », précisait Christian Boissavy, président de l'AFPG, à Environnement Magazine en juillet 2014. Ces projets de géothermie profonde haute température ou volcanique étaient alors déjà identifiés : dix en métropole (Alsace, Sud-Ouest…), quatre en outre-mer et six à l'international (Dominique, Indonésie…).TB/FTLe site de l'AFPG