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Accueil > Actualités > Pollutions > L'Ineris évalue la gravité environnementale d'un potentiel accident industriel
POLLUTIONS

L'Ineris évalue la gravité environnementale d'un potentiel accident industriel

PUBLIÉ LE 10 JUIN 2015
LA RÉDACTION
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La méthodologie mise à disposition des industriels par l'Ineris répond d'abord aux statistiques. Selon le Barpi, 30 % des accidents industriels ont porté atteinte à l'environnement. Tout le monde se souvient de l'accident de la raffinerie de Donges et ses 478 tonnes de fioul lourd dans l'estuaire de la Loire et de celui de la plaine de la Crau où une rupture de canalisation a rejeté 5400 m³ de pétrole brut dans une zone classée Natura 2000. Ensuite, il comble un vide puisqu'il n'existe pas aujourd'hui d'outil permettant aux exploitants d'intégrer l'atteinte à l'environnement dans leur démarche de prévention des risques.« Les outils disponibles sont centrées sur les enjeux humains, en particulier la santé et la sécurité publiques », explique Christophe Duval, de l'Ineris. L'objectif est de donner un niveau de gravité environnementale à des scenarios d'accidents permettant ensuite à l'exploitant de hiérarchiser les priorités de sa stratégie de réduction des risques. La première étape consiste à identifier les scénarios d'accidents envisageables avec pour chacun d'eux la liste des substances concernées selon leur classe de danger, les éléments déclencheurs, les modes de transfert des substances et les cibles pouvant être affectées. La seconde consiste à associer à chaque scénario un score de gravité environnementale de 0 à 5. La méthode fournit des critères pour coter la dangerosité des substances et l'importance environnementale des cibles. Pour chaque scénario, on obtient deux scores (jusqu'à 25), un pour l'atteinte aux écosystèmes et l'autre pour la dégradation des ressources naturelles. Cette analyse ne requiert que des données facilement accessibles et ne nécessite pas d'exercice de simulation numérique. « Cet outil est d'utilisation volontaire et a vocation à s'améliorer avec le retour d'expériences. Il s'adresse aux 40 000 installations classées soumises à autorisation en France qui doivent fournir une étude de danger », conclut Christophe Duval.
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