Lancé en 2010, le réseau d’experts francophones sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) compte désormais 40 pays. Quatre réunions ont déjà été organisées, dans lesquelles les participants échangent leurs bonnes pratiques et retours d’expérience en matière d’atténuation du changement climatique et les procédures MRV (Monitoring, Reporting, Vérification), demandées par les bailleurs internationaux pour financer les projets. « Ce cluster a été lancé fin 2013. Il fait partie du Partenariat international sur l’atténuation. Le MRV a, lui, été lancé en 2010 à Bonn en Allemagne », a rappelé Julien Vincent, chef du département Énergie et industrie au Citepa, lors d’un side-event sur le Pavillon européen le 30 novembre. Le Centre interprofessionnel des techniques d’études de la pollution atmosphérique est chargé de l’inventaire français des émissions de GES. La Suisse, la Belgique et l’Allemagne sont les autres pays à l’origine de ce cluster. « Ce cluster permet des échanges en français entre participants, sur des sujets techniques comme la construction d’une structure pérenne pour réaliser les inventaires de GES. Au Citepa, nous avons déjà aidé le Maroc, et nous commençons les travaux avec la Tunisie et l’Algérie, en 2016 », poursuit Julien Vincent. Depuis 2014, les pays en voie de développement doivent remettre leur inventaire des émissions de GES à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) à un rythme biennal. Autre sujet, au menu de la dernière réunion, qui s’est tenue en août 2015 à Rabat, au Maroc : le calcul des contributions volontaires des Etats (INDC). « Plusieurs bailleurs internationaux et 27 pays étaient présents. Nous allons essayer de pérenniser ce modèle, qui permet de centraliser les rencontres avec les bailleurs internationaux », indique Julien Vincent.ACEn savoir plus sur le cluster