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POLLUTIONS

Paroles en l'air

PUBLIÉ LE 8 MARS 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Une émission de télé à une heure de grande écoute et le risque sanitaire lié aux pesticides dans l'air prend une acuité toute particulière. Une alerte que lançait déjà Environnement Magazine dans une enquête publiée en mai 2000 à la lumière des premières études réalisées ! Et depuis seize ans, rien n'a vraiment changé.Le rapport récent de la Cour des comptes sur les politiques publiques de lutte contre la pollution de l'air constate que les pesticides dans l'air ne sont toujours pas réglementés et donc pas forcément surveillés. Cependant du fait des « fortes présomptions qui pèsent sur leur impact sanitaire », la juridiction recommande au ministère de l'Environnement de rendre obligatoire la surveillance par les Aasqa (associations agréées de surveillance de la qualité de l'air) des pesticides dans l'air. En fait, quatorze d'entre elles les mesurent déjà. Et leurs bilans « établissent clairement l'existence d'une contamination sinon généralisée, du moins récurrente de l'air par les produits phytosanitaires ». Ils sont présents partout et tout le temps et les Aasqa parlent même d'une contamination chronique de l'atmosphère. La nature et la concentration des molécules mesurées, largement représentatives des pratiques agricoles, ne laissent aucun doute sur l'origine des polluants. Cette surveillance peut être régulière, comme en Pays de la Loire, ou épisodique, comme en Île-de-France où Airparif va publier dans quelques semaines sa seconde étude, après une première en 2007. Ces campagnes de mesures se font à la demande des collectivités territoriales à travers la mise en œuvre de leurs plans relatifs à la qualité de l'air et de plus en plus dans le cadre des plans régionaux santé-environnement. Mais les Aasqa auront-elles encore longtemps des budgets suffisants pour assurer la mesure de polluants non réglementaires ?Et c'est bien ce que pointe la Cour des comptes, qui regrette en la matière l'application insuffisante du principe pollueur-payeur. « L'industrie est à travers la TGAP la seule qui finance la surveillance de la qualité de l'air. » Et de constater que le secteur agricole reste peu concerné par des mesures de réduction des émissions alors qu'il représente une part croissante des rejets de certaines substances polluantes. Un débat ancien qui ne trouvera probablement aucun écho en pleine crise agricole. Dommage, les exploitants agricoles et leurs familles en sont les premières victimes. 
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