Pour répondre à la problématique liée à la consommation d’énergie et l’émission de CO2 du secteur du BTP, en raison principalement de la consommation de ciment, la toute jeune startup (créée en 2018) Materr’UP développe et commercialise des solutions constructives bas carbone.
Sur le salon Pollutec, Materr’UP présente ses bétons structurels bas carbone composés d’un liant breveté. La gamme se décline sous la forme d’un béton d’argile auto-plaçant à base d’argile provenant d’une carrière et d’un béton de site auto-plaçant à base de terres excavées de chantier. Ces solutions constructives visent à s’inscrire dans la filière du bâtiment existante en répondant à l’ensemble de ses contraintes : résistance mécanique et durabilité élevées et certifiées, process de fabrication et de mise en œuvre adapté aux outils actuels et système de contrôle de la qualité. Le béton d’argile et le béton de site reposent sur la même technologie. Ce sont des bétons structurels et auto-plaçants, équivalents d’un béton de classe C25/30. Leur mise en œuvre est identique à celle d’un béton « classique » de ciment. Par rapport aux compositions de bétons conventionnels, à iso-performance mécaniques (classe C25/30), ces bétons sont dotés de nombreux avantages.
Cette technologie de bétons structurels bas carbone permet de réduire de 65 à 85% les émissions de CO2 et donc atteindre le facteur 4 ainsi que le niveau C2 du label E+C-, d’améliorer le confort des habitants par une régulation thermique en cas de forte température par changement de phase naturel du matériau, d’améliorer le confort des habitants par une régulation du taux d’humidité de l’air intérieur, d’améliorer la tenue au feu, de fabriquer des matériaux entièrement recyclables. De plus, elle s’inscrit dans l’économie locale et circulaire car elle rend également possible la production de matériaux, localement, à partir d’une large gamme de type d’argile (béton d’argile) ou de déblais de chantiers (béton de site).