« Sous le prétexte que le Covid-19 empêcherait les consultations du public, le Gouvernement recule de nouveau en accordant des réductions supplémentaires pour épandre les pesticides à des distances encore plus faibles des habitations que celles pourtant insuffisamment protectrices imposées en décembre », s’alertent les ONG Générations Futures, UFC-Que Choisir, France Nature Environnement, Eau et et rivières de Bretagne, la LPO, le collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, l’Union syndicale Solidaires et l’AMLP.
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La pollution de l’air comme facteur aggravant du Covid-19
« Il suffit d’un simple projet de charte pour pouvoir pulvériser des produits toxiques à des distances encore plus faibles des habitations et des riverains qui y sont confinés, et ce jusque fin juin, période durant laquelle les épandages sont nombreux ! », réagit l’UFC Que Choisir. « Cette situation est d’autant plus inquiétante qu’une exposition chronique à la pollution de l’air est considérée par ATMO-France comme un facteur aggravant les conséquences d’une infection par le Covid-19 », ajoutent les ONG requérantes.
Deux recours sont donc engagés, « l’un sur le fond devant le Conseil d’Etat et l’autre en référé suspension contre l’instruction technique DGAL/SDQSPV/2020-87 du 3 février 2020, le communiqué de presse du 30 mars 202 publié sur le site du ministère de l’agriculture et contre la note "éléments de mise en œuvre" dans sa version du 30 mars 2020, en ligne sur le site du ministère également ».