Faire circuler un air purifié au sein des enceintes souterraines des transports en commun. Tel est l’objectif de la seconde édition de l’appel à projets « Innovons pour l’air de nos stations » lancé par la région de l’Île-de-France. Le dispositif est ouvert jusqu’au 02 novembre aux porteurs de solutions techniques de dépollution souterraine, incluant les startups, les PME et les grandes entreprises.
PUBLICITÉ
Face à cette pollution de l’air, la Région et ses partenaires (Île-de-France mobilités, la RATP, la SNCF et Airparif) ont lancé une série d’expérimentations des technologies retenues dans le cadre du dispositif « Innovons pour l’air de nos stations ». La Région avait notamment financé 5 projets novateurs pour un montant total de plus de 960.000 euros.
Combinaison de technologies
Les expérimentations ont montré que chacune des solutions présente une réelle efficacité pour améliorer la qualité de l’air « avec la nécessité parfois de les adapter à des contraintes particulières ». Les essais ont démontré que la lutte contre la pollution dans les enceintes souterraines « tient davantage d’une combinaison de technologies, plutôt qu’à l’une ou l’autre en particulier ». Ces technologies entreront désormais dans une seconde phase d’expérimentation, sur une longue durée à plus grande échelle : une station entière, un quai ou un wagon entier, et en conditions réelles.
De manière complémentaire, la seconde édition de l’appel à projets permettra à la Région d’identifier des solutions qui permettent « de piéger ou réduire à la source les polluants des enceintes ferroviaires souterraines et réduire les éventuels impacts sur l’air extérieur de la ville ». La subvention maximum accordée à chaque projet est de 1 million d’euros.