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RECYCLAGE

Des techniques traditionn au service d'une meilleure

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Transformer en compost les déchets verts et la partie organique des ordures ménagères réduit la part résiduelle des déchets ultimes qui par tent en décharge ou à l'incinération. Ce traitement des déchets organiques offre l'avantage d'obtenir un produit à valeur ajoutée dans la mesure où le compost sert de fertilisant en agriculture et en jardinerie. En 2014, le gisement brut des déchets organiques atteignait en France 29,7 Mt, selon Federec, pour un équivalent en matières sèches estimé à 7,9 Mt, dont 4,5 Mt transformés en compost normalisé. C'est peu, mais les collectivités sont de plus en plus nombreuses à s'équiper d'ins-tallations pour composter leurs déchets verts, voire la part organique de leurs ordures ménagères avec un traitement mécano-biologique (TMB). Selon les dernières statistiques publiées en mars 2015 par le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, on dénombrait 590 unités de compostage de déchets ménagers en France en 2012. Il y aurait une soixantaine de projets de TMB en cours dans les collectivités, y compris ceux ayant trait à la transformation de sites existants. Le Plan national déchets 2014-2020 prône pourtant le tri à la source des biodéchets. Et L'Ademe invite les collectivités à la plus grande prudence en ce qui concerne le TMB lorsqu'il est destiné en priorité à un retour au sol des matières organiques.Si l'Agence ne condamne pas ce procédé, elle a décidé de ne pas le soutenir financièrement. Par rapport à un compostage de biodéchets collectés sélectivement, le TMB permet de produire davantage de compost, mais de qualité moindre. La norme NFU 44-051, qui permet de sortir du statut de déchet, autorise dans les composts issus d'ordures ménagères jusqu'à 2 % de verre et de métaux, et 1,1 % de plastique. Elle limite les teneurs en cadmium à 3 mg/kg. Les exigences de qualité renforcées Un tel compost ne convient pas à tous les sols. Et les exigences réglementaires pourraient être renforcées à moyen terme d'autant que la plupart des autres pays européens n'acceptent pas le TMB pour faire du compost. Mais la collecte séparée des biodéchets, générant peu de volume, répond mal aux besoins des grosses et moyennes installations dimensionnées pour compos ter plus de 20 000 tonnes de déchets par an. Le compostage est un procédé biologique qui consiste à fermenter les déchets organiques en présence d'oxygène. Dans les installations consacrées aux déchets verts, ceux-ci sont broyés avant d'être mis en andains pour fermenter de quelques semaines à plusieurs mois selon le procédé d'aération retenu. Après maturation, la matière passe au criblage et au tamisage grossier ou fin avant d'être nettoyée, stockée puis vendue en vrac ou emballée. En cas de TMB, les déchets sont triés en amont afin d'extraire la fraction fermentescible des ordures ménagères et de récupérer de la partie restante la fraction à haut pouvoir calorifique pour la production de CSR. n
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