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Accueil > Actualités > Recyclage > Les éco-organismes vont-ils gérer les centres de tri ?
RECYCLAGE

Les éco-organismes vont-ils gérer les centres de tri ?

PUBLIÉ LE 21 DÉCEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Trier plus pour coûter moins, c'est en somme l'avenir qui se dessine pour les centres de tri, si l'on se fie aux priorités définies par l'Ademe et Eco-Emballages. Sur le terrain, plusieurs territoires ont engagé des réflexions et des projets selon une logique de bassins-versants. En parallèle, les éco-organismes, existants ou en projet, s'engouffrent dans le débat. « L'éco-organisme pourrait devenir un intermédiaire qui assume les risques, qui choisit et qui paie, propose Pascal Gislais, président de Valorie, société porteuse d'une candidature concurrente à Eco-Emballages. Les collectivités ne recevraient plus les recettes matières, mais elles seraient délestées de l'investissement dans les centres de tri. » Un scénario qui suscite l'intérêt des uns et les questionnements des autres. « Est-on sûr que cela coûtera moins cher si ce sont les éco-organismes qui pilotent les centres de tri ? s'interroge Nicolas Garnier, délégué général d'Amorce. De plus, les éco-organismes affectionnent le « big is beautiful ». Des méga-centres régionaux ou in-ter-régionaux risqueraient de créer des monopoles où un seul site peut répondre à un appel d'offres. Ce n'est pas comme cela que nous obtenons les meilleurs prix. Les collectivités sont capables de créer des sites industriels. » De plus, « les durées d'amortissement de l'investissement sont supérieures à celles de l'agrément », note Pascal Geneviève, président de Federec papiers-cartons. Enfin, certaines collectivités craignent d'être reléguées à un rôle de prestataire apporteur de matières. Au demeurant, un consensus se dessine sur la conversion de certains centres en sites de surtri, à partir desquels les collectivités livreraient des balles de plastiques en mélange. Sans oublier les papiers-cartons qui font, pour l'instant, moins parler d'eux. Soit les petits centres pourront effectuer un premier tri grossier de ces deux types de flux avant surtri. Soit la séparation à la source l'emportera, avec la collecte séparée des papiers-cartons en mélange. « La tendance à séparer les fibreux des plastiques a du sens, estime Pascal Geneviève. Qui plus est, avec l'extension du tri, l'opercule de barquette se comporte comme la feuille de papier et, si ces matériaux arrivent en mélange dans une installation, les fibreux se trouvent pollués par les plastiques ; il est possible de les séparer en centre de tri, mais cela a un coût. » Tôt ou tard, il faudra choisir. À moins de s'orienter vers un système mixte, faisant coexister plusieurs modèles.
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