Au préalable, l’observatoire francilien a versé ses données dans la base « open data » (données ouvertes) du conseil régional. Un simple fichier tableur suffit ensuite à produire ladite carte, le système informatique et Internet étant déjà en place. Les données en ligne sont issues d’une enquête annuelle sur des données de 2013, actualisées début 2015, et déjà en partie diffusées sous forme de poster. Elles permettent des requêtes par géolocalisation, par type de flux accepté sur site, par exemple les ferrailles, les déchets verts ou ceux des filières REP, et indiquent les jours d’ouverture. Le numérique permet de « mettre les données à jour régulièrement », relève Aurore Medieu, chef de projets déchets ménagers et assimilés à l’Ordif. L’objectif ? « Rendre nos travaux accessibles à tous avec, qui plus est, des données exportables ». L’observatoire prévoit de répliquer l’expérience pour les installations de traitement. Autant de données susceptibles d’alimenter les réflexions de la région qui doit préparer, en application de la loi « Notre », un plan de gestion des déchets unique pour tous les flux, là où elle en réalisait plusieurs jusqu’alors.Chrystelle Carroy