Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Recyclage > Préparer le bois selon les besoins
RECYCLAGE

Préparer le bois selon les besoins

PUBLIÉ LE 1er FÉVRIER 2016
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Les consommateurs de bois énergie ont des cahiers des charges particulièrement stricts. « Nous passons d'un monde où l'on devait livrer des tonnes de bois A ou B à un monde où on livre un combustible qui respecte un taux d'humidité, un PCI, une granulométrie et une composition chimique précise (notamment sur les impuretés) », note Jérôme Verdier. Or, bien sûr, tous les bois ne se valent pas : malgré une classe identique, certains matériaux sont plus ou moins vieux, plus ou moins humides, plus ou moins traités. Pour être brûlés en chaufferies classées 2910-A, les bois d'emballage doivent faire l'objet d'une sortie du statut de déchet et ont donc un statut à part. « Ils doivent être traités sur des plateformes spécifiques pour éviter les risques de mélange avec des déchets traités ou souillés. Des contrôles chimiques réguliers doivent être réalisés et les entreprises doivent obtenir une certification délivrée par un organisme certificateur accrédité », précise Louis de Reboul, président de Federec palettes et bois. Dans un autre registre, les producteurs de combustibles solides de récupération ne cherchent pas à tout prix à séparer les bois des autres déchets, du moins lors de cette étape de préparation. Dans le Pas-de-Calais, le Symevad incorpore ainsi une partie de ses encombrants à sa chaîne de production de CSR, y compris quand ils intègrent du bois imbriqué dans plusieurs couches de différentes matières combustibles (dans les déchets rembourrés comme les canapés, par exemple). Pour la filière mobilier en fin de vie, « les combustibles solides de récupération créent une opportunité de diversification avec une logique de proximité », estime Fabien Cambon, directeur technique d'Eco-mobilier. Une remarque qui ne vaut pas pour les éléments constitués principalement de bois, comme une commode ou une armature de lit. Ils n'ont pas vocation à rejoindre le flux de combustibles, alors qu'ils peuvent être valorisés séparément. Malgré quelques précurseurs comme Norske Skog ou UPM, la valorisation énergétique du bois B commence tout juste à se développer en France. Elle est promise à un bel avenir, y compris dans des installations relativement modestes. À Massy (91), Cofely exploite, en partenariat avec Suez Recyclage et Valorisation, une chaudière connectée à réseau de chaleur qui en consommera 20 000 t/an. Le contexte réglementaire est exigeant, mais il pourrait évoluer si l'on veut limiter le recours à l'enfouissement (ce que rappelle l'étude de l'Ademe d'avril 2015). « Le bois B est, en quelque sorte, le plus fiable des combustibles de récupération », avance Jérôme Verdier. Pour valoriser les combustibles à un juste prix, plusieurs recycleurs s'équipent d'étuves ou de sondes pour vérifier l'humidité et calculer la valeur énergétique du bois vendu aux énergéticiens. Bien souvent, ces derniers n'ont pas d'unité de traitement en entrée de site. Ils veulent donc une matière finie, qui correspond impérativement à leur cahier des charges. Des demandes qui évoluent Si les recycleurs s'adaptent à la demande énergétique, mieux vaut rester attentif aux exigences des fabricants de panneaux. La filière doit notamment se préparer à trier de nouveaux matériaux, comme les panneaux de fibres à densité moyenne (MDF). Les propriétés mécaniques du médium posent problème à l'industrie du bois. Le phénom ène de dilution suffit pour l'instant à répondre à la problématique. Mais sa proportion augmente dans les mobiliers mis sur le marché. Il faut donc anticiper et chercher des réponses. La spectrométrie ne permettant pas de faire le tri, restent la main de l'homme et le développement de techniques de type laser. n
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Tyron environnement investit dans la micro-méthanisation urbaine à Limoges
Tyron environnement investit dans la micro-méthanisation urbaine à Limoges
Le Salon du vrac et du réemploi s’associe à un acteur européen pour sa 6ème édition
Le Salon du vrac et du réemploi s’associe à un acteur européen pour sa 6ème édition
Paprec lève un green bond de  200 millions d’euros
Paprec lève un green bond de 200 millions d’euros
RougeGorge étend la vente de soutien-gorge de seconde main dans ses boutiques
RougeGorge étend la vente de soutien-gorge de seconde main dans ses boutiques
Tous les articles Recyclage
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS