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RECYCLAGE

Trier les différents flux

PUBLIÉ LE 1er FÉVRIER 2016
LA RÉDACTION
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Un site qui accueille des déchets industriels banals (DIB) peut recevoir des flux de composition et de caractérisation totalement différentes le matin et l'après-midi, selon leur provenance », illustre Marc Minassian, directeur commercial de Pellenc ST. Le sujet est anecdotique quand l'essentiel des déchets émane de grandes entreprises qui disposent d'exutoires pour le bois. Le flux entrant est alors relativement propre. A contrario, les petits sites ou des filières spécifiques comme celle de la démolition génèrent des gisements plus hétérogènes. Paradoxalement, il en est parfois de même de ceux qui sont issus de la nouvelle REP. « Collecter du mobilier dans les règles de l'art ne se fait pas du jour au lendemain, et nous constatons une détérioration de la qualité de tri par rapport aux déchets que l'on collectait auparavant via des marchés publics, regrette Pierre Orlianges, directeur commercial de Seosse Eco-transformation. Nous avons beaucoup d'indésirables dans les DEA (déchets d'éléments d'ameublement) : des plastiques, des chaussures, des vêtements… » Conséquence, « une ligne de tri doit être capable de s'adapter facilement », estime Marc Minassian. Chez Tomra ou chez Pellenc ST, par exemple, les dispositifs de tri optique s'invitent désormais dans le monde du bois. « Ils nous permettent de réduire de 5 à 10 % la matière condamnée à l'enfouissement », explique Patrice Berthommier, directeur commercial de la filière bois chez Paprec, qui a équipé son site du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) d'une machine Mistral, de Pellenc. Leur limite est inhérente à la technologie. Par définition, « on travaille dans le domaine du visible, donc de l'analyse surfacique », rappelle Marc Minassian. Les études spectrales peuvent être très fines et permettre de connaître la matière, la couleur, ou les deux en simultané. Des équipements performants Les équipements adaptés savent ainsi faire la différence entre un PVC imitation bois et la matière noble, par exemple. Mais un mélaminé blanc qui chemine sur un convoyeur a une chance sur deux d'être présenté côté face et de ne pas être reconnu comme un morceau de bois. Autre écueil, certains objets comme les barreaux de chaise cylindriques sont plus difficiles à souffler que d'autres, même si, à l'image de Pellenc, les équipementiers améliorent sans cesse les performances de leurs machines. Le travail de réception et de préparation est une étape durant laquelle le recours à la technologie est limité. Souvent, il est manuel ou s'effectue grâce à des pelles mécaniques. « Le bois est toujours trié en positif pour que la matière obtenue soit rela ti vement propre, souligne Christophe Mézières, directeur des projets de construction au Symevad, syndicat de traitement du Pas-de-Calais. Sur dalle, la sélection s'effectue en visuel avec une pince qui dépose les déchets intègrant majoritairement du bois, comme des ossatures de fenêtre ou des portes dans une benne spéciale. » Quand les flux sont suffisants et qu'ils sont très mélangés, certains sites n'hésitent pas néanmoins à innover. « En Finlande, ZenRobotics a développé un système robotisé de tri pour la déconstruction du bâtiment », illustre Jérôme Verdier, directeur délégué de Suez Recyclage et Valorisation France. Doté de bras articulés, le dispositif sépare des déchets qui ne sont pas encore broyés et qui sont trop difficiles, voire dangereux à manipuler pour des agents. Et ce, assez rapidement puisqu'il faut une poignée de secondes pour sortir un objet de plusieurs kilos d'une ligne de tri. n
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