Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Recyclage > Éliminer les indésirables
RECYCLAGE

Éliminer les indésirables

PUBLIÉ LE 1er FÉVRIER 2016
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Les procédés doivent en particulier séparer les corps lourds et légers en utilisant parfois des séparateurs, ou le plus souvent des techniques aérauliques et des cribles vibrants (comme chez l'ensemblier Aktid), qui pourront trier les déchets suivant leur granulométrie, leur densité et leur forme. Autre nécessité, notam-ment pour les déchets de chantier : éliminer les inertes. « Les pierres ou le plâtre sont un vrai problème, en particulier quand le consommateur utilise des fours à lit fluidisé », note Jérôme Verdier. Là aussi, plusieurs solutions existent, à commencer par la plus naturelle, la flottaison, dont les limites sont évidentes : même si le temps de séjour dans le bain est court, l'opération dégrade sensiblement le taux d'humidité du bois ! Autres possibilités : l'aspiration ou les systèmes de crible à bandes que l'on trouve par exemple chez Hantsch ou chez Doppstadt, avec deux convoyeurs qui ont des angles différents. En passant de l'un à l'autre, la pierre va avoir tendance à rebondir et à tomber, tandis que le bois sera emporté par la vitesse du tapis et va monter. Chez Braley Environnement, équipé depuis un an et demi d'une installation de traitement du bois (100 000 t/ an) destiné en majorité à l'industrie du panneau, le choix du matériel est primordial. Dotée de plateformes pour réceptionner tous types de flux (déchets de chantiers, encombrants de déchèteries...), l'entreprise a investi quelques millions d'euros dans plusieurs machines, dont la dernière il y a six mois, un broyeur Metso 4000 à gros débit (300 m³/heure). Le site de Rodez (12) est déjà équipé de quatre broyeurs à chenilles Husmann (distribué par Vercom) et d'un broyeur lent Doppstadt pour concasser et déferrailler au préalable les matériaux. L'installation compte également deux cribles de marque Komptech (série L3, pour trois fractions) et un trommel Doppstadt. Le déferraillage Le déferraillage est une étape essentielle. Compliquée du fait que, de la charnière de fenêtre à la poignée de porte en passant par la vis de palette, les matériaux sont parfois très imbriqués. Ces éléments peuvent être soustraits assez tard dans la chaîne, mais ils sont alors susceptibles d'augmenter l'usure des broyeurs qu'ils vont rencontrer. Sauf si les broyeurs utilisés sont équipés de têtes en carbure ou de rechargement, comme c'est le cas des broyeurs rapides Jenz (gamme Valormax A46/120 et Valormax A72/150) distribués par Noremat et employés pour l'affinage du bois A et B. Ce matériel répond aux besoins croissants des industriels, qui souhaitent préparer les déchets de bois (d'emballages, d'ameublement ou de démolition) en vue de produire des broyats pour le panneau ou les chaufferies. Ces broyeurs sont dotés, en bout de tapis, d'overbands ou de cylindres métalliques placés en dessous pour extraire les résidus de ferrailles. « Notre atout, explique Christophe Mazoyer, responsable valorisation chez Noremat, est de proposer des machines qui permettent un seul passage avec, au final, une amélioration de la qualité et surtout une réduction des taux de fines. » Par ailleurs, Jenz s'adapte à l'évolution des marchés et des besoins, avec pour résultat des matériels polyvalents dont les outils de coupe, la vitesse de rotation ou le calibrage peuvent varier selon l'usage. Les broyeurs Jenz sont proposés en version stationnaire ou mobile pour équiper les entreprises prestataires. Noremat, par son activité historique d'entretien des bords de routes, possède neuf agences réparties sur tout le territoire et peut ainsi faire de la vente directe et proposer de la maintenance et du SAV avec une réactivité élevée. « Nous accueillons 130 000 tonnes de bois usagé par an, se félicite Pierre Mouyen. Nous les orientons vers dix-sept filières qui ont chacune leurs exigences : valorisation de la matière, biomasse, mais aussi des niches comme les bétons de bois ou les écrans acoustiques. » Pour obtenir en bout de chaîne une matière conforme à la demande, l'entreprise a elle-même défini un cahier des charges très strict pour les matières entrantes qui doivent être débarrassées des indésirables que sont les gravats, les mousses ou les déchets fermentescibles, et pour lesquels les overbands et les courants de Foucault ne suffisent plus. Le procédé doit ensuite s'adapter à chaque besoin. n
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
L’Ifpen élabore le recyclage chimique des plastiques à Solaize
L’Ifpen élabore le recyclage chimique des plastiques à Solaize
Chantiers de Paris 2024 : comment limiter l’impact environnemental des terres excavées ?
Chantiers de Paris 2024 : comment limiter l’impact environnemental des terres excavées ?
Reconditionné : les appareils de Reconomia intègrent les rayons d’Auchan
Reconditionné : les appareils de Reconomia intègrent les rayons d’Auchan
Sophie Barbeau : « Nexans s’est engagé à réduire ses émissions d’au moins 90 % »
Sophie Barbeau : « Nexans s’est engagé à réduire ses émissions d’au moins 90 % »
Tous les articles Recyclage
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS