L’association réagit à une note d’orientation des services de l’État. Ni ouvertement pour, ni contre la concurrence des éco-organismes, l’AMF déplore qu’Eco-Emballages soit absent des groupes de travail, à contre-courant de l’avis d’autres parties prenantes. L’association d’élus considère que cela revient à se priver d’une expertise. Ou que c’est « un aveu d’impuissance de l’État, signifiant qu’il n’est pas en mesure de résister à l’influence de l’éco-organisme ». L’un des points ayant fait sursauter l’AMF réside dans l’optique d’une prise en main, par l’État, du contrat type entre collectivités et éco-organismes. Autre pomme de discorde, la « discrimination entre les collectivités d’outre-mer et celles de métropole », qui selon l’AMF, conduit toutes les collectivités, hormis celles d'outre-mer à pouvoir choisir leur éco-organisme des emballages. Enfin, si la filière des emballages est mise en concurrence, la garantie de reprise sera-t-elle pérennisée, accompagnée d’un enlèvement assuré et de recettes associées ? Comment seront effectués les contrôles des producteurs et de leurs déclarations de mise sur le marché ? Autant de questions qui ont quelques semaines pour trouver une réponse, puisque les projets de cahiers des charges doivent être mis en consultation en mars 2016.Chrystelle CarroyLe site de l'Association des maires de France