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RECYCLAGE

Au Havre, CSR et vapeur mutualisée

PUBLIÉ LE 22 FÉVRIER 2016
LA RÉDACTION
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Sita projette d'investir entre 50 et 55 millions d'euros dans une unité de biomasse au Havre, sur l'ancien site en friche de Citron. L'enveloppe comprend une préparation des flux, une centrale thermique et une partie du futur réseau de chaleur industriel. L'installation vise à valoriser 100 000 t de matières issues du recyclage, telles que du bois souillé par de la colle ou du vernis, de la cellulose, du papier gras ou des matières organiques. Le schéma d'approvisionnement prévoit une zone de chalandise autour de l'axe Seine et Calvados, auprès d'industriels de la biomasse, de la papeterie (refus de pulpeurs) ou de centres de tri – de collectes sélectives ou de déchets d'acti-vités économiques. En somme, du « CSR bio avec un PCI plus faible que celui du CSR de cimenterie », résume François Chevreul, directeur industriel Grand Ouest chez Sita. Le projet, intitulé Biosynergy, bénéficie d'une aide de 20 millions d'euros dans le cadre du dispositif BCIAT, géré par l'Ademe et réservé à la biomasse. Le process, hybride, se situe à mi-chemin entre la biomasse et l'incinération, dans l'optique de la future rubrique ICPE 2971. L'une des originalités réside dans le montage territorial : « L'objectif est de fournir 300 000 MWh de chaleur distribuée par un réseau qui traversera la zone industrielle portuaire, afin d'alimenter en vapeur une quinzaine d'industriels et, en eau chaude, l'agglomération pour chauffer l'équivalent de 50 000 habitants », décrit François Chevreul. L'opération nécessite une coordination des différents acteurs « qui souhaitent chacun une température et une pression différentes ». Des conventions sont en préparation avec les utilisateurs. En amont, Suez est susceptible de collaborer avec des entreprises tierces qui préparent la matière. Si une partie des déchets stockés sur le site a déjà été évacuée par Citron, le groupe reste en attente de la tranche relevant de l'État, afin de démarrer l'installation en 2019. L'Ademe prévoit d'organiser prochainement l'enlèvement de 6 200 t de déchets dangereux. C.C.
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